La Belgique dispose d’une loi sur le prélèvement et la transplantation d’organes ou de tissus à des fins thérapeutiques. Celle-ci est basée sur le consentement implicite ou présumé, dit «Opting Out» ou «Qui ne dit mot consent». Selon l’esprit de cette loi, toute personne n’ayant pas manifesté d’opposition au prélèvement de ses organes après sa mort est en accord avec cette pratique.
Le médecin qui est en charge d'effectuer un prélèvement d’organes doit impérativement s'informer de l'existence d'une opposition ou pas par rapport au don d’organes, exprimée par le donneur potentiel. Pour ce faire, il consulte le Registre National, via le Centre de Transplantation avec lequel son hôpital collabore, lui-même en lien avec Eurotransplant. Si le Registre National ne contient aucune information, le prélèvement d’organe peut être envisagé.
Une personne peut faire don de ses organes, suite à:
Il est possible de faire don d’un organe, ou d’une partie d’organe, de son vivant. Cela concerne essentiellement:
La condition est que ce don n'ait pas d'impact négatif sur la santé à long terme du donneur. De plus, ce dernier doit être majeur et être un membre de la famille, un proche du receveur ou une personne avec un lien émotionnel étroit.
Article rédigé par Alicia Alongi, journaliste santé, en collaboration avec le Pr Diethard Monbaliu, Transplantation abdominale, U.Z. Leuven.
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