Le diagnostic de l'hépatite C repose en premier lieu sur la présence d'anticorps contre le virus. La recherche de ces anticorps s'effectue au moyen du test "ELISA". Ce test n'est cependant pas sûr à 100%: chez certaines personnes le test ne devient positif que plusieurs mois après la contamination. Toutefois, après six mois, 99% des personnes infectées obtiendront un résultat positif au test ELISA.
Le médecin vérifie également si de l'ARN du virus de l'hépatite C est présent dans le sang. L'ARN (acide ribonucléique) est une substance qui contient le matériel génétique du virus. La recherche d'ARN est effectuée à la fois pour confirmer le diagnostic et pour contrôler l'effet du traitement. Un test ARN positif ne signifie pas nécessairement que le foie est déjà atteint. Il faut en principe réaliser une biopsie du foie pour pouvoir répondre à cette question.
Lorsqu'une infection par le virus de l'hépatite C devient manifeste, on procède au dosage des taux sanguins des enzymes hépatiques: ASAT (aspartate aminotransférase) et ALAT (alanine aminotransférase).
Les ASAT et ALAT sont des protéines présentes dans les cellules du foie. Si ces cellules sont abimées, ces protéines passent dans la circulation sanguine. Les taux d'ASAT et d'ALAT permettent d'évaluer l'ampleur des lésions récemment occasionnées aux cellules du foie et d'évaluer l'activité du virus. Les taux d'ASAT et d'ALAT sont également contrôlés pour vérifier comment le virus réagit au traitement.
Il arrive aussi qu'une infection par l'hépatite C soit détectée par hasard à la suite d’une élévation des taux sanguins d'ASAT ou d'ALAT, lors d'une prise de sang de routine. Cependant, une personne peut aussi être infectée par le virus et souffrir d'une hépatite sans présenter la moindre élévation des taux de transaminases.
Le génotype est déterminé au moyen de l'analyse de l'ARN viral. Cet examen est nécessaire lorsqu'un traitement est indispensable, car la réponse du virus au traitement dépend du génotype.
Il est également possible de déterminer la "charge virale" présente dans le sang. La "charge virale" correspond au nombre de particules virales présentes dans le sang d'une personne. Ce dosage sert à évaluer la réponse au traitement.
Si les nouveaux antiprotéases renforcent l’efficacité du traitement de base actuel, ils augmentent malheureusement aussi le risque d’effets secondaires. Le télaprévir est...
Lire la suitePr Peter Michielsen, Universitair Ziekenhuis Antwerpen
Jos Vandegoor, 62 ans
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive