L’étude s’est penchée sur l’impact des troubles du comportement alimentaire, définis par des épisodes d’alimentation excessive, des restrictions alimentaires strictes ou une alternance entre ces comportements. Les résultats indiquent que les femmes signalant des troubles alimentaires présentaient davantage de symptômes liés aux troubles du plancher pelvien que celles ayant un comportement alimentaire normal. Parmi les affections étudiées figuraient l’incontinence urinaire d’effort et d’urgence, l’incontinence fécale ainsi que la constipation et les difficultés d’évacuation.

Une alimentation saine exercerait un effet protecteur contre l'incontinence urinaire d'effort

Plus de la moitié des participantes ont rapporté des symptômes de troubles du plancher pelvien, l’incontinence urinaire d’effort étant la plus fréquente. Une consommation élevée d’aliments ultra-transformés et de fast-foods a été associée à un risque accru de ces symptômes, tandis qu’une alimentation plus saine, notamment une consommation élevée de fruits, semblait exercer un effet protecteur contre l’incontinence urinaire d’effort. Ces résultats suggèrent que l’évaluation des habitudes alimentaires pourrait être intégrée aux stratégies de prévention pour les femmes à risque de troubles du plancher pelvien.