Les reins malades ne sont plus en mesure de gérer un excédent de sel (sodium). La dose quotidienne de sel de cuisine dans l'alimentation ne devrait par conséquent pas dépasser 4 à 6 grammes. Un régime «normal» comporte généralement de 12 à 15 grammes de sel. En cas d'insuffisance rénale, un excès d'apport en sodium et en eau peut provoquer une rétention d'eau, elle-même responsable de l'apparition d'une hypertension artérielle, d'oedèmes voire d'une décompensation cardiaque.
Les patients atteints de troubles rénaux éliminent plus difficilement le potassium. Or, un taux élevé de potassium dans le sang peut induire des troubles du rythme cardiaque. Dans certains cas, il convient donc également de surveiller ses apports en potassium. Veillez alors à limiter les aliments qui en sont riches comme les légumes crus, les légumineuses, les pommes de terre, les chips, le chocolat, les noix et les fruits. Les fruits secs ou confits, la banane, l'abricot, l'avocat et le melon, notamment, contiennent beaucoup de potassium.
Au début de l'insuffisance rénale, il est conseillé de ne consommer du poisson, de la viande ou des oeufs qu'une seule fois par jour. Ceci afin d'éviter de surcharger les reins avec les déchets de ces aliments riches en protéines. En cas d'insuffisance rénale avancée, il convient de limiter davantage les apports en protéines. Si possible, la prise quotidienne de protéines doit être réduite à 0,8 à 1,0 gramme par kilo de poids corporel idéal. En aucun cas, le fait de limiter l'apport en protéines ne doit toutefois conduire à se sous-alimenter. Les patients sous dialyse doivent avoir une alimentation suffisamment protéinée puisque le processus de la dialyse va entraîner l'élimination d'acides aminés, des constituants des protéines. L'apport quotidien de protéines sous dialyse peut être de 1,2 gramme par kilo de poids corporel idéal.
En Belgique, 20 à 25% des patients en attente d’une greffe de rein sont à haut risque de rejet: leur organisme fabrique des anticorps anti-donneur, dont la plupart sont a...
Lire la suite"Tout commencé en 1991. J'ai fait une pré-éclampsie à 27 semaines de grossesse et j'ai accouché d'un petit garçon qui a dû lutter pour vivre. Durant ma grossesse, je vomi...
Lire la suiteL'objectif est avant tout d'optimiser la prise en charge des maladeschroniques en améliorant la collaboration entre le patien...
Lire la suiteQue ce soit sous la forme de barres, de boissons protéinées ou de poudres à diluer, les régimeshyperprotéinés ont la cote, tant auprès des personnes soucieuses de leur li...
Lire la suiteJan Donck, néphrologue à l’AZ Sint-Lucas Gent
Bruno Woitrin, Président de l'AIRG Belgique
Tatiana Diakun, infirmière spécialisée dans la dialyse péritonéale
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive