Publié le 23/02/2011 à 23:12
Le cerveau des personnes qui souffrent du syndrome de l'intestin irritable diffère de celui de personnes saines. Tel est le résultat d'une importante étude américaine?
Le syndrome de l'intestin irritable est une maladie fonctionnelle: elle n'entraîne aucune modification des organes, seul leur fonctionnement est altéré. C'est du moins le cas pour les intestins, puisque malgré les douleurs, les ballonnements, la diarrhée et/ou la constipation, ils semblent normaux au cours des examens. Dans le cerveau, c'est une autre histoire d'après une étude récente*. En effet, des chercheurs viennent de découvrir dans le cerveau des personnes affectées par le syndrome de l'intestin irritable des différences très spécifiques.
Les scientifiques ont découvert une diminution de l'épaisseur de certaines zones du cortex (la matière grise qui entoure le cerveau), qui servent normalement à:
Ils pensent donc que le SII est lié au fait que le cerveau des personnes affectées est anormalement attentif à ce qui se passe dans l'intestin, et qu'il n'est en plus pas en mesure de faire diminuer les signaux douloureux.
Selon les chercheurs, que les personnes souffrent prioritairement de diarrhée ou de constipation dans le cadre de leur SII ne change rien aux différences observées dans le cerveau. En revanche, les personnes qui ressentaient peu de douleur dans le cadre de leur SII, mais plutôt des symptômes désagréables ou gênants, n'ont pas les mêmes caractéristiques.
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