Publié le 10/04/2012 à 09:37
Être atteint de la maladie de Parkinson implique de renoncer à certaines choses, mais pas à tout! Continuer à vivre chez soi en toute autonomie, même si on est seul, c’est possible.
Combien de temps une personne atteinte de la maladie de Parkinson pourra-t-elle continuer à vivre seule chez elle? La réponse à cette question dépend en grande partie du rythme d’évolution de sa maladie. Chez les plus âgés, il faut aussi tenir compte de la présence d’autres maladies, articulaires par exemple. Certains patients deviennent rapidement dépendants, tandis que d’autres continuent à vivre chez eux en toute autonomie, parfois pendant plusieurs dizaines d’années. "Généralement, ce sont les troubles de l'équilibre et les chutes qui menacent l’autonomie des patients", explique le Pr Patrick Santens, neurologue à l’UZ Gent. "Chez certains patients, ce sont les troubles cognitifs (mémoire…) typiques de la maladie de Parkinson qui les rendent dépendants."
Le recours aux aides appropriées est un atout majeur dans le maintien optimal de l’autonomie. Un traitement médicamenteux bien adapté et scrupuleusement suivi, ainsi que des séances de kinésithérapie font partie des mesures qui s’imposent.
Si la maladie rend difficiles certaines tâches, comme faire sa toilette, s’habiller et/ou cuisiner, l’assistance d’une aide familiale et/ou la livraison des repas par un service spécialisé peuvent constituer une solution.
Depuis 2011, sur prescription d’un médecin spécialiste en réadaptation, l’analyse du domicile par un(e) ergothérapeute peut faire l’objet d’un remboursement. "Cette démarche cible en première instance l’adaptation du logement dans le but de prévenir les chutes et d’y faciliter au maximum les déplacements", précise Nicole Sanden, ergothérapeute spécialisée. "Nous aidons le patient à revoir l’agencement de ses meubles et à désencombrer les endroits de passage, par exemple. La consultation d’un architecte est parfois nécessaire afin d’exécuter les adaptations indispensables. Une intervention financière est prévue sous certaines conditions. De plus, nous encourageons le patient à développer des stratégies pour exécuter ses tâches quotidiennes de la façon la plus efficace possible et pour se déplacer facilement dans son habitation. Comme les troubles du mouvement des parkinsoniens sont très spécifiques, des programmes de soins spéciaux ont été développés à leur intention."
Pour de plus amples informations sur les aides disponibles, adressez-vous à votre mutuelle. Sachez qu’elle met généralement aussi à votre disposition un service de location d’appareils et d’instruments adaptés pour vous faciliter la vie quotidienne.
N’oubliez pas non plus que la capacité à gérer des circonstances de vie difficiles passe par la tête. Les contacts sociaux – par le biais notamment d’une association de patients – sont dès lors essentiels pour conserver le moral, et rester autonome le plus longtemps possible.
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