Publié le 29/08/2011 à 10:39
C’est bien connu: plus la maladie de Parkinson évolue, plus les petits gestes du quotidien deviennent un vrai casse-tête. Heureusement, l’ergothérapie est là pour vous faciliter la vie.
Une hospitalisation est souvent l’occasion pour le parkinsonien de rencontrer un ergothérapeute. L’intérêt de l’ergothérapie? Trouver des solutions à des problèmes d’ordre pratique : se glisser dans la baignoire, boutonner sa chemise, découper un morceau de steak… Bref, le genre d’actions qui se compliquent lorsque la maladie de Parkinson évolue.
Premier objectif de l'ergothérapeute? Identifier les difficultés que le parkinsonien rencontre au quotidien. Pour cela, il va bien sûr l’interroger, mais aussi questionner ses proches. Une phase d’observation lui permet également de voir comment le patient se débrouille pour manger, se laver, monter l’escalier, etc. Certains hôpitaux et mutuelles proposent même d’envoyer un ergothérapeute au domicile pour repérer les aménagements susceptibles de lui faciliter la vie.
Le travail de l’ergothérapeute se structure autour de deux axes:
En quoi consistent les séances consacrées à la rééducation? Tout simplement à apprendre les bons gestes pour, par exemple, enfiler plus facilement son pantalon ou se lever du lit sans tomber ni risquer la chute de tension. Ces séances permettent aussi de découvrir quelques objets bien pratiques: l’enfile-boutons pour boutonner sa chemise en un clin d’œil, ou encore les couverts à large poignée antidérapante pour ne plus se battre avec la nourriture.
Enfin, l’ergothérapeute réfléchit aux moyens d’adapter le domicile du patient pour le rendre plus accessible et, surtout, éviter les accidents. Parfois, de petits changements suffisent à prévenir le risque de chutes: retirer les tapis, fixer correctement la moquette, placer des barres d’appui dans la toilette et la salle de bain, etc. Si le budget du patient le permet, des aménagements plus importants peuvent aussi être envisagés: installation d’une baignoire à porte ou d’une chaise montante pour éviter l’escalier, par exemple. Ce dernier système est trop coûteux et l’accès à l’étage vraiment périlleux? Il faudra sans doute songer à réaménager complètement le rez-de-chaussée pour en faire le lieu de vie permanent du patient. Là encore, l’ergothérapeute peut fournir de précieux conseils, de manière à rendre l’espace à la fois pratique et agréable.
Partager et imprimer cet article
Les troubles de l'écriture sont présents au tout début de la maladie et amènent souvent le parkinsonien qui s'ignore à consulte...
Lire la suiteFrançois, 39 ans, souffre de la maladie de Parkinson. Ses problèmes ont commencé quelques mois après le début des traitements. "Ils ont fait "exploser" ma libido: j...
Lire la suiteDes mouvements anormaux involontaires commencent à apparaître au niveau de votre bouche, langue, tête, tronc, de vos memb...
Lire la suite
Voter, récupérer un envoi recommandé à la poste, payer ses factures… Toutes ces démarches requièrent un...
Lire la suiteGeert Rosseel, patient parkinsonien et membre du comité d’administration de la Vlaamse Parkinsonliga
Flore Bellefontaine, accompagnatrice psychosociale à l’Association Parkinson
Jean-Pierre Vandenberk, parkinsonien et concepteur d’un pilulier minuteur
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive