Dans les jours qui suivent la résection par voie chirurgicale d’une partie d’intestin, les patients ne peuvent pas s’alimenter normalement. Les liquides, les sels et les nutriments leur sont alors administrés par voie intraveineuse au moyen d’un cathéter placé dans un des gros vaisseaux sanguins centraux du corps.
Ce mode d’alimentation s’appelle «nutrition parentérale» (NP) ou «alimentation parentérale». Elle peut être partielle, complémentaire à la nutrition par voie orale, ou totale. Dans ce dernier cas, on parle de «nutrition parentérale totale» (NPT) ou d’«alimentation parentérale totale». Après la résection d’une partie du grêle, la partie restante de l’intestin commencera lentement à s’adapter pour prendre en charge la tâche d’absorption supplémentaire. Ce processus, appelé «adaptation», peut prendre jusqu’à deux ans après l’opération. L’adaptation consiste en l’allongement et l’épaississement des villosités (petites saillies filiformes donnant un aspect velu à la paroi de l’intestin) afin d’en accroître la surface d’absorption et de compenser ainsi la perte dans l’intestin. Cette adaptation se déroule de manière plus complète lorsqu’une partie du côlon est maintenue. Chez les enfants, la situation est encore différente, car l’intestin continue de grandir avec eux jusqu’à un certain âge. En fonction de la taille de la partie retranchée de l’intestin ou des intestins, certains patients peuvent reprendre une alimentation adaptée, par voie orale, dans les semaines qui suivent l’opération (chez les enfants, parfois après quelques jours seulement). Chez d’autres personnes, l’adaptation peut prendre plusieurs mois. Dès que l’alimentation orale (par la bouche) est à nouveau possible, un régime adapté et personnalisé est mis au point par une équipe de diététiciens afin de prévenir la malnutrition et la déshydratation.
Chez certains patients, on a recours à la nutrition entérale (NE) ou l’alimentation par sonde. Le patient est, dans ce cas, nourri avec un mélange liquide adapté qui est donné au moyen d’une sonde gastrique ou intestinale.
Le SGC touche 5 à 15 personnes par million d’habitants et survient lorsqu’une grande section de l’intestin a été coupée par voie chirurgicale en raison d’une maladie ou d...
Lire la suiteOn parle d’insuffisance intestinale lorsque l'intestin n'arrive plus à assurer ses fonctions de digestion et d'absorption pour combler les besoins nutritionnels. Le syndr...
Lire la suiteLe syndrome du grêle court (SGC) est un trouble gastro-intestinal rare et potentiellement mortel, associé à une incapacité de l’intestin grêle à absorber suffisamment de...
Lire la suiteLe syndrome du grêle court (SGC) est un trouble gastro-intestinal rare et potentiellement mortel, associé à une incapacité de l’intestin grêle à absorber suffisamment de...
Lire la suiteLe syndrome du grêle court (SGC) est un trouble gastro-intestinal rare et potentiellement mortel, associé à une incapacité de l’intestin grêle à absorber suffisamment de...
Lire la suiteLe syndrome du grêle court (SGC) est un trouble gastro-intestinal rare et potentiellement mortel, associé à une incapacité de l’intestin grêle à absorber suffisamment de...
Lire la suiteLe syndrome du grêle court (SGC) est généralement dû à une pathologie sous-jacente imposant la résection par voie chirurgicale d’une partie de l’intestin.
Voici quelque...
Lire la suiteCancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive