Publié le 02/08/2022 à 11:00
Arrêter de fumer, c'est faire face au «syndrome de sevrage tabagique», qui correspond à une série de troubles provoqués par le manque de nicotine, comme: • l'irritabilité, • les maux de tête, • la prise de poids, • etc. Les substituts nicotiniques réduisent ces troubles désagréables, en simulant l'effet de la nicotine sur l'organisme. Concrètement, la nicotine qu'ils diffusent va stimuler les mêmes récepteurs neuronaux que le tabac. Ces récepteurs libèrent à leur tour la dopamine, l'hormone «du plaisir».
L’usage des substituts nicotiniques ne peut être considéré comme absolument sans danger, mais aucune contre-indication formelle n'est connue à ce jour. Il est néanmoins recommandé d'être suivi par un médecin. Même les adolescents à partir de 15 ans, les femmes enceintes et les personnes souffrant de problèmes cardiaques peuvent envisager ce type de traitement. Contrairement à la cigarette, les substituts nicotiniques (timbres, patchs, gommes…) ne provoquent pas de dépendance. En outre, la substance qu’ils libèrent ne renferme pas de composants toxiques, comme le goudron ou le monoxyde de carbone. À la première pose d'un patch, des démangeaisons peuvent apparaître, mais elles disparaissent souvent après une heure. Si certaines gênes surviennent pendant le traitement, elles sont plutôt liées à un surdosage ou à un sous-dosage en nicotine. C'est pourquoi il est important de demander un suivi médical avant, pendant et après le traitement.
Disponibles en pharmacie sans ordonnance, les substituts nicotiniques existent sous différentes formes:
Quelle que soit la forme du substitut, le corps du fumeur reçoit sa dose de nicotine sans fumer. L’utilisation conjointe de plusieurs formes est désormais admise. Par exemple, un gros fumeur peut compléter l'effet d'un timbre par celui de gommes ou de pastilles, si une envie subite le prend dans une réunion ou en voyage. Cela doit se faire sous contrôle médical pour ajuster les doses. Fumer une cigarette avec un patch n’est pas conseillé, cela peut entraîner un effet de surdosage. Si l'envie de fumer est trop forte, mieux vaut revoir son traitement avec un médecin. Lorsque le sevrage s’avère réussi, la dose de nicotine est progressivement diminuée, jusqu'à la faire disparaître complètement en six semaines à un an, selon le degré de dépendance.
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