Les rapports sexuels non-protégés sont le vecteur de transmission le plus important. Le VIH peut se transmettre lorsque le sperme, le liquide séminal, les sécrétions vaginales ou anales sont en contact avec une muqueuse: vaginale, anale ou buccale. Le virus peut se transmettre sans qu'il y ait eu éjaculation.
Le virus se transmet lors d'une exposition à du sang contaminé par le VIH. Les usagers de drogue par voie intraveineuse (lorsqu'il y a échange de seringues usagées) et les professionnels de la santé (à cause d'accidents d'aiguilles impliquant du sang de patients contaminés) sont les plus exposés. Le risque de contamination par transfusion sanguine a disparu dans les pays développés.
Une mère infectée par le VIH a 20 à 30% de probabilité de transmettre le virus à son enfant pendant la grossesse, à l'accouchement ou lors de l'allaitement. Un suivi médical et un traitement adapté permettent toutefois de rendre ce risque négligeable.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Jean-Christophe Goffard, responsable du Centre de référence SIDA de l'Hôpital Erasme
Depuis les années 80 et le début de l'épidémie, le nombre d'infections au VIH par an n'a cessé d'augmenter en Belgique. Le nombre de nouvelles infections en 2009 était le plus haut jamais atteint dans notre pays avec 1115 nouvelles infections diagnostiquées. Le VIH ne recule donc pas. Bien au contraire!
Le nombre de cas de SIDA, donc de maladie avérée, a par contre considérablement baissé depuis le début de l'épidémie. Entre 1995 et 1997, ce nombre a diminué de moitié, grâce à l'arrivée des trithérapies. Il est plus ou moins stable depuis. Cependant, de nombreuses personnes découvrent encore leur séropositivité tardivement lorsque le SIDA est déjà déclaré. Et l'arrivée des thérapies antivirales a donné la fausse impression qu'être séropositif est une situation bénigne, aisément contrôlée par les médicaments.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Jean-Christophe Goffard, responsable du Centre de référence SIDA de l'Hôpital Erasme
Le VIH -virus de l'immunodéficience humaine- s'attaque au système immunitaire et provoque une immunodépression, c'est-à-dire un affaiblissement du système immunitaire. Le corps n'est alors plus protégé efficacement et ne parvient plus à se défendre contre des maladies auxquelles il peut normalement faire face. L'apparition de ces maladies typiques de l'immunodépression marque le passage de la séropositivité au stade de la maladie: le SIDA (syndrome d'immunodéficience acquise).
Le virus VIH intègre son patrimoine génétique à celui de la cellule infectée (il transforme son ARN en ADN au moyen de la transcriptase inverse et intègre ensuite son ADN à celui d'une cellule hôte grâce à une enzyme appelé intégrase). Les cellules infectées peuvent ensuite elles-mêmes produire de grandes quantités de virus qui iront infecter, à leur tour, d'autres cellules. Certaines d'entre elles peuvent servir de réservoir au VIH.
Le VIH infecte principalement les cellules CD4 (ou lymphocytes T4), un type de globule blanc primordial pour le système immunitaire. Chaque jour, des millions de ces globules blancs sont détruits. Le corps réussit à faire face en les remplaçant, mais cela ne dure qu'un temps et le système immunitaire finit par s'épuiser.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Jean-Christophe Goffard, responsable du Centre de référence SIDA de l'Hôpital Erasme
Une personne séropositive est porteuse du VIH. On distingue trois stades différents au cours de l'infection:
Ces maladies sont causées par des germes habituellement peu agressifs qui profitent de l'immunodépression pour se développer. Ces maladies sont potentiellement mortelles. Certains cancers peuvent également se développer à ce stade.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Jean-Christophe Goffard, responsable du Centre de référence SIDA de l'Hôpital Erasme
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Arno, 30 ans Axel, 60 ans
Koen Block, membre de l’European Aids Treatment Group (EATG) et patient VIH, 45 ans & Pr Michel Moutschen, chef du Service des maladies infectieuses-médecine interne, du CHU de Liège.
Pr Stéphane De Wit, Chef de Service des Maladies Infectieuses au CHU Saint-Pierre
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive