Publié le 23/02/2011 à 23:14
Troubles de la mémoire, difficultés à se concentrer, problème de coordination? L'infection au VIH peut être responsable de troubles cognitifs.
Les spécialistes connaissent depuis très longtemps les atteintes neurologiques liées au VIH. Ce virus est en effet neurotrope. Autrement dit, il peut se nicher dans le système nerveux central et coloniser les cellules du cerveau et de la moelle épinière. Conséquence: des troubles cognitifs qui se matérialisent par l'apparition de troubles de la mémoire, de l'attention... Dans des cas extrêmes et très rares, cette colonisation peut également mener à d'autres problèmes comme l'encéphalite, une inflammation du cerveau.
La démence à VIH, une démence proche de la démence provoquée par la maladie d'Alzheimer a quasiment disparu depuis l'arrivée des trithérapies dans les années 90. Des formes plus "subtiles" ont toutefois fait leur apparition... "Je suis plus distrait qu'avant." "Je dois mettre un post-it sur mon frigo pour me rappeler un rendez-vous." "Impossible de rentrer dans un bouquin, j'ai la tête ailleurs." Voici quelques exemples de plaintes liées aux troubles cognitifs mineurs dont une proportion importante de séropositifs souffrent. Ces troubles n'ont pas un impact important sur la vie courante mais sont pourtant bien présents et dérangeants.
Peut-on récupérer de ces troubles? Il y a actuellement un vrai débat pour savoir s'il faut adapter le traitement antirétroviral pour chasser ces troubles. Toutes les molécules antirétrovirales ne pénètrent en effet pas de la même façon dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière). Or, pour combattre le virus et empêcher sa réplication, il faut le chasser là où il se trouve, donc aussi dans le système nerveux, et tout le monde n'est pas d'accord sur la capacité de certaines molécules antirétrovirales à y pénétrer.
La majorité des médecins essaient d'optimaliser le traitement en prescrivant des molécules censées avoir une bonne pénétration dans le système nerveux central. De temps en temps, l'état d'un patient s'améliore après une modification de traitement. Est-ce réellement dû à une meilleure pénétration du traitement? Personne ne peut encore le certifier.
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Arno, 30 ans Axel, 60 ans
Koen Block, membre de l’European Aids Treatment Group (EATG) et patient VIH, 45 ans & Pr Michel Moutschen, chef du Service des maladies infectieuses-médecine interne, du CHU de Liège.
Pr Stéphane De Wit, Chef de Service des Maladies Infectieuses au CHU Saint-Pierre
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