Le traitement à l’iode radioactif, aussi appelé irathérapie, est souvent utilisé pour compléter le traitement chirurgical des carcinomes papillaires et folliculaires, notamment lorsque la taille de la tumeur est supérieure à 1 cm ou quand le cancer s’est propagé aux ganglions. Il a plusieurs objectifs:
Le traitement à l’iode radioactif fait appel à un produit appelé radio-iode, qui est soit ingéré par le patient sous forme de gélule, soit injecté. Une fois dans le sang, l’iode vient se fixer aux cellules thyroïdiennes. Le rayonnement émis par l’iode radioactif endommage petit à petit ces cellules (tant les cellules saines que cancéreuses), qui finissent au bout de plusieurs semaines ou mois par être détruites.
Ces radiations n’agissent que sur un rayon de quelques millimètres: de ce fait, les cellules voisines ne sont pas endommagées et le traitement n’entraîne que très peu d’effets secondaires.
Afin d’optimiser l’efficacité du traitement à l’iode radioactif et pour que les cellules thyroïdiennes captent correctement l’iode, il est nécessaire de stimuler au préalable ces cellules. Cette stimulation s’effectue en augmentant la TSH.
Dans le passé, le sevrage hormonal était la méthode de référence: le traitement hormonal de substitution (administré au patient après une thyroïdectomie pour pallier l’absence d’hormones thyroïdiennes) était arrêté quelques semaines avant la prise de l’iode radioactif, ce qui avait pour conséquence d’augmenter la production de TSH, mais entraînait également une hypothyroïdie provisoire, avec les symptômes associés (fatigue, frilosité, prise de poids, gonflement…). Aujourd’hui, le sevrage hormonal n’est réservé qu’à 10% des patients. En effet, depuis une dizaine d’années, les médecins pratiquent dans 90% des cas une injection intramusculaire de TSH recombinante (rhTSH) l’avant-veille et la veille du traitement à l’iode radioactif. Le traitement hormonal ne doit donc pas être arrêté, ce qui est plus confortable pour le patient.
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