Si l’échographie a révélé un nodule de plus d’un centimètre, le médecin peut décider de réaliser une ponction cytologique. Cet examen peu douloureux consiste à prélever des cellules dans un nodule pour les analyser au microscope. Il est réalisé à l’aide d’une aiguille fine que le médecin introduit dans le nodule. Une échographie est souvent effectuée simultanément, pour guider le geste du médecin.
Le médecin effectue parfois des prélèvements dans différentes parties du nodule pour s’assurer de bien explorer le nodule dans son entièreté.
L’analyse des cellules du nodule thyroïdien permet de déterminer si le nodule est:
Si la tumeur est suspecte, une opération chirurgicale est effectuée pour retirer le nodule et l’analyser afin de confirmer ou non le diagnostic de cancer. Il arrive également que la biopsie ne permette pas de poser un diagnostic fiable. Dans ce cas, le médecin propose une nouvelle cytoponction ou le retrait du nodule.
Écrit par Kathleen Mentrop. Réalisé avec la collaboration du Dr François Jamar, chef du service de médecine nucléaire aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
Devant une anomalie lors de la palpation du cou (notamment la présence d’un nodule), le médecin prescrit une échographie. Cet examen consiste à faire glisser sur la peau du cou une sonde qui, grâce à des ultrasons, obtient des images de l'organe à analyser. Elle est indolore et non invasive.
L’échographie permet notamment de:
Quand un nodule suspect de moins d’un centimètre est observé, généralement une simple surveillance est conseillée: une nouvelle échographie sera pratiquée 6 à 18 mois plus tard pour suivre son évolution.
Écrit par Kathleen Mentrop. Réalisé avec la collaboration du Dr François Jamar, chef du service de médecine nucléaire aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
À partir d’une prise de sang, le médecin réalise une série d’analyses biologiques afin d’évaluer si le fonctionnement de la thyroïde est normal ou non.
Les marqueurs tumoraux
Les marqueurs tumoraux sont des substances (hormones, protéines) qui sont produites principalement par les cellules cancéreuses. Le taux de marqueurs tumoraux dans le sang reflète souvent le nombre de cellules cancéreuses présentes dans la tumeur. Ils peuvent donc indiquer la présence d’un cancer de la thyroïde uniquement lorsque celui-ci est du type médullaire (sécrétant de la calcitonine). Il n’y a pas de marqueur tumoral spécifique pour les autres cancers thyroïdiens.
Écrit par Kathleen Mentrop. Réalisé avec la collaboration du Dr François Jamar, chef du service de médecine nucléaire aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
La scintigraphie à l’iode radioactif fait appel à un composant radioactif (appelé isotope) afin de mettre en évidence un organe. Cet examen consiste à injecter au patient un produit radioactif (iode-123) en très petite quantité par voie intraveineuse. Ce produit vient se fixer au niveau de la thyroïde pour mettre en évidence les nodules.
Le patient est allongé sur le dos et les clichés sont recueillis grâce à une caméra fixée au-dessus de lui (gamma-camera) qui enregistre les rayonnements émis par le produit radioactif.
Les clichés permettent de déterminer si les nodules sont froids (c’est-à-dire qu’ils absorbent moins l’iode et sont donc moins actifs que le reste de la thyroïde) ou chauds (c’est-à-dire plus actifs que le reste de la thyroïde). Les nodules chauds sont habituellement bénins, tandis que certains nodules froids peuvent être cancéreux.
Le même examen peut aussi être réalisé avec un autre isotope radioactif, le technétium-99m. Ces examens délivrent une très faible dose de rayonnements mais sont contrindiqués pendant la grossesse et l’allaitement.
La tomodensitométrie fait appel à des appareils radiographiques particuliers qui produisent des images en 3D et en coupes des organes, tissus, os et vaisseaux sanguins du corps. Elle permet de:
Un scanner ou une IRM peuvent également être prescrits pour évaluer si le cancer de la thyroïde s’est étendu, mais ces examens ne font pas partie du bilan nécessaire dans tous les cas.
Écrit par Kathleen Mentrop. Réalisé avec la collaboration du Dr François Jamar, chef du service de médecine nucléaire aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
L’examen clinique est le premier examen réalisé dans le cadre du diagnostic du cancer de la thyroïde. Après avoir posé une série de questions sur les antécédents médicaux du patient (cas de cancers thyroïdiens dans la famille, antécédents de maladies de la thyroïde, état de santé global, antécédents d’irradiation du cou…), le médecin réalise une palpation du cou, de la thyroïde et des ganglions lymphatiques pour déceler la présence d’une éventuelle masse au niveau du cou. Il examine également la gorge et recherche la présence éventuelle d’autres symptômes (changement de la voix, difficulté à avaler, à respirer, toux…).
En cas de suspicion de cancer de la thyroïde, d’autres examens devront être réalisés pour confirmer le diagnostic.
Écrit par Kathleen Mentrop. Réalisé avec la collaboration du Dr François Jamar, chef du service de médecine nucléaire aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
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