Publié le 23/10/2023 à 21:03
«Laissez ce combat aux médecins et aux chercheurs. Les patients ont surtout besoin de soutien et de réconfort», a déclaré la rédactrice en chef à VRT NWS. «Lutter contre le cancer, c'est aussi un véritable cliché», ajoute-t-elle. «Cela ne correspond pas du tout à ce qu'est le traitement du cancer. La plus grande réussite d'un patient avant la deuxième chimiothérapie lourde est d'aller à l'hôpital, de s'allonger sur un lit et de dire aux médecins: "Allez-y". Vous n’êtes plus en mesure de marcher. Et vous réalisez bien sûr que vous ne vaudrez plus rien pour le reste de la semaine, parce que votre corps est chargé de chimio.»
Liesbeth Van Impe souhaite réserver le mot «lutte» aux médecins et aux infirmières. «L'ensemble de l'industrie pharmaceutique, les médecins et tous ceux qui travaillent dans les hôpitaux pour soigner les patients atteints de cancer doivent lutter contre le cancer. Ils doivent être en mesure de guérir la maladie. Et ils ont aussi besoin d’être mieux armés.» Puis, la rédactrice en chef a un autre problème avec ce terme de combat... «Le mot mène directement à l'expression "perdre le combat". C'est une expression terrible et je voudrais vraiment la bannir à jamais. Elle donne l'impression que, en tant que patient, vous n'avez pas fait assez d'efforts.»
L'expression «il faut se battre contre le cancer» est souvent utilisée par des personnes qui cherchent leurs mots lorsqu'elles rencontrent une personne atteinte d'un cancer. «Je l'appelle la pirouette du cancer. Lorsque le mot cancer est lâché, il y a toujours d'abord un silence. Et puis il y a des phrases comme "gardez le moral". Je n'ai jamais entendu quelqu'un dire cela à un patient cardiaque. Mais dans le cas du cancer, ils ne peuvent pas faire autrement.»
Partager et imprimer cet article
Dans la réalité, ce chiffre est malheureusement incorrect. Le cancer du sein impacte aussi leurs familles, leurs amis, leurs proches, leurs collègues… À l’occasion d’Octo...
Lire la suiteDes milliers de femmes atteintes de la forme de cancer du sein la plus répandue dans le monde pourraient bénéficier d'un médicament phare qui les aiderait à vivre plus lo...
Lire la suitePlus de la moitié des femmes n’aiment pas leur corps. Un constat qui se marque davantage chez les jeunes que chez les femmes de plus de 50 ans...
Il s’agit d’un traitement complémentaire à l’intervention chirurgicale (mastectomie partielle ou totale) ch...
Lire la suitePr. Hans Wildiers, oncologue médical spécialisé dans le cancer du sein à l’UZ Leuven
Sabine Ortmans, coordinatrice du projet Raviva
Marika Csergo et Viviane Martin, diététiciennes à l’Institut Jules Bordet.
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive