Publié le 21/03/2012 à 14:08
Se faire opérer par un robot… Voilà une image qu'on aurait cru sortie d'un film de science fiction. Pourtant c’est fait: les robots ont fait leur entrée en salle d'op.
Si dans les supermarchés, les gares et les aéroports les robots, qui prennent l’apparence de caisses automatiques, permettent de se passer de personnel qualifié, en salle d’op le principe est bien différent. Pas question de le laisser seul aux commandes d’une ablation de la prostate. Il reste en permanence sous les ordres d’un urologue. C’est donc l’urologue qui opère via les bras articulés du robot.
Mais à quoi sert-il alors s’il ne peut opérer seul? A rendre les gestes de l’urologue plus précis! Le robot permet en effet de pallier les points faibles des techniques classiques de prostatectomie radicale (ablation de la prostate).
Conséquences éventuelles de la chirurgie dans le cancer de la prostate: une incontinence (souvent temporaire) et une impuissance. Des conséquences qui pourraient peut-être être limitées grâce au robot, ce dernier permettant une dissection plus précise de la prostate et une meilleure préservation des nerfs de l’érection. Affaire à suivre donc!
Bien que le robot permette une plus grande précision, les indications pour une chirurgie de la prostate ne changent pas. L’ablation de la prostate ne doit par exemple pas être systématiquement envisagée lorsque le cancer n’est pas ou très peu agressif. Et malgré le robot, une préservation des nerfs de l'érection ne peut pas non plus être envisagée chez tous les patients!
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