Publié le 01/08/2017 à 12:08
Quand le cancer de la prostate a métastasé dans les os ou les ganglions lymphatiques par exemple, la radiothérapie peut être utilisée pour soulager la douleur. Elle s’accompagne en outre d’un minimum d’effets indésirables.
En premier lieu dans les ganglions lymphatiques du bassin et dans les os, surtout la colonne vertébrale et les os du bassin. Les métastases dans le foie et les poumons sont moins fréquentes. Le cancer de la prostate essaime surtout dans les os en raison de ce qu’on appelle la «théorie de la graine et du sol». Les tumeurs se propagent dans les organes quand elles s’y sentent les bienvenues. Il est ainsi probable que l’os envoie des signaux aux cellules du cancer de la prostate les «invitant» à s’y installer.
Un patient dont le cancer a métastasé dans les ganglions lymphatiques n’a généralement pas de plaintes, sauf en ce qui concerne les ganglions lymphatiques du bassin ou ceux situés le long des gros vaisseaux abdominaux, où le gonflement d’une jambe est une plainte fréquente. En cas de métastases osseuses, les patients se plaignent de douleurs et de troubles neurologiques moteurs ou sensitifs. Ces derniers se produisent quand les métastases atteignent la moelle épinière.
Les traitements standard sont l’hormonothérapie et la chimiothérapie. La radiothérapie peut être utilisée pour traiter des métastases douloureuses. Une première séance de rayons procure chez 70% des patients une diminution de la douleur, une deuxième permet chez 85% la disparition ou une nette diminution de la douleur.
L’hormonothérapie et la chimiothérapie au stade métastasique sont purement palliatives. Chez les patients ayant un nombre limité de métastases (maximum trois), la radiothérapie peut être utilisée pour détruire les métastases afin d’éviter une propagation ultérieure ou de retarder l’apparition de nouvelles métastases et postposer ainsi la nécessité d’une hormonothérapie. Cette irradiation de précision, aussi appelée radiothérapie stéréotaxique, délivre une dose très élevée précisément à l’endroit de la métastase.
Pour les métastases douloureuses, tous les patients peuvent tirer un bénéfice d’une radiothérapie antidouleur. De plus, cette radiothérapie peut être administrée avec d’autres thérapies. En cas d’irradiation stéréotaxique de précision, le nombre de métastases joue un rôle. Si un patient se présente avec maximum trois métastases, cela a du sens et il faut l’envisager. Chez les patients avec plus de trois métastases, il faut envisager l’hormonothérapie palliative ou la chimiothérapie.
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