Jan, 76 ans
À l’annonce de leur cancer, beaucoup d’hommes veulent être immédiatement mis sous traitement. Néanmoins, dans le cas d’un cancer de la prostate à évolution lente, la panique n’est pas de mise. Témoignage de Jan, qui a opté pour une "surveillance active".
C’était il y a six ans, j’étais alors âgé de 70 ans. Depuis plusieurs années déjà, je me faisais régulièrement contrôler par mon urologue parce que plusieurs membres de ma famille ont eu un cancer de la prostate. Cette fois, mon taux de PSA était plutôt élevé, entre 7 et 8 ng/ml. C’était suffisamment alarmant pour procéder à une biopsie. Celle-ci a révélé que j’en étais moi aussi atteint.
Une opération, une brachythérapie (radiothérapie interne), une radiothérapie externe ou une HIFU (High-Intensity Focused Ultrasound). Il m’a également expliqué les risques de chaque traitement. Avant de me décider, je me suis bien documenté sur ces traitements. Je savais qu’ils comportaient tous les quatre des risques d’incontinence temporaire et d’impuissance temporaire ou chronique. Je n’étais pas prêt à les accepter.
J’avais déjà lu l’une ou l’autre chose sur la "surveillance active". Le professeur Louis Denis, alors président de Wij Ook, m’a bien réexpliqué en quoi cela consistait. Comme dans mon cas il s’agissait d’un petit cancer microscopique, avec des taux de PSA stables, un traitement radical n’était pas nécessaire. Bon nombre d’hommes pensent qu’il faut immédiatement agir quand ils apprennent qu’ils ont un cancer. Dans le cas du cancer de la prostate, ce n’est souvent pas nécessaire.
Trois à quatre fois par an, on effectue un dosage de ma PSA, pour s’assurer que le cancer ne s’est pas mis brusquement et rapidement à évoluer. Ce contrôle s’accompagne d’une échographie et d’un toucher rectal. En six ans, mon taux de PSA a à peine augmenté. Je n’ai donc pas suivi de traitement et ma qualité de vie a été préservée.
Ma femme et mes trois enfants savent que je ne joue pas avec ma vie. Ils sont, tout comme moi, bien informés. Ce n’est certainement pas une décision facile à prendre, et elle doit être prise en concertation avec l’urologue, j’insiste sur ce point! Mais décider de subir une opération ou des rayons et devoir vivre avec les effets secondaires ne l’est pas non plus.
Partager et imprimer cet article
Le cancer de la prostate est un cancer qui évolue lentement. Seules les tumeurs agressives doivent donc être traitées. Les interventions chirurgicales (prostatectomie...
Lire la suiteLe Prostaatwijzer existe depuis fin 2007 en anglais, en néerlandais et en polonais. Il sera très prochainement traduit en espag...
Lire la suiteDifférents signes peuvent permettre au médecin d’évoquer la présence d’un cancer de la prostate:
Qui n’a jamais entendu vanter les éventuelles vertus de tel ou tel aliment «anticancer»? Ces dernières années, les conseils de prévention – justifiés ou pas – se sont mul...
Lire la suiteVRTNWS s'est rendu à la Journée contre le cancer pour jeter un coup d'œil à l'hôpital universitaire d'Anvers, qui travaille assidûment à une avancée : «C'est prometteur,...
Lire la suiteLa répartition de la graisse dans le corps peut influencer la santé sur le long terme.
Ainsi, selon une étude, chez les hommes la graisse abdominale ainsi que celle logé...
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive