Publié le 10/12/2012 à 09:28
Le score de Gleason permet d’évaluer l’agressivité d’un cancer de la prostate. Une information déterminante afin d’adapter au mieux la prise en charge et le traitement.
Différents signes peuvent permettre au médecin d’évoquer la présence d’un cancer de la prostate:
Toutefois, ces éléments aussi évocateurs soient-ils ne permettent pas à eux seuls d’affirmer avec certitude que le patient souffre bien d’un cancer de la prostate. Le seul moyen de confirmer le diagnostic? La biopsie.
La biopsie consiste à prélever à l’aide d’une aiguille à ponction de petits morceaux de prostate. L’analyse des tissus prélevés permet alors de repérer d’éventuelles cellules cancéreuses, et donc d’affirmer ou d’infirmer la présence d’une tumeur. Mais ce n’est pas tout! Car en analysant les cellules cancéreuses elles-mêmes, il est possible de déterminer le score de Gleason, révélateur de l’agressivité de la tumeur.
Pour calculer le score de Gleason, le spécialiste repère les deux types de cellules cancéreuses les plus représentées dans les tissus prélevés à la biopsie. Il analyse ensuite la différentiation de ces cellules et les classe sur une échelle allant de 1 à 5, en fonction de leur ressemblance avec des cellules normales de la prostate. Si ces cellules ont perdu leurs caractéristiques et ne ressemblent plus à des cellules saines – on dit qu’elles sont mal différenciées –, cela signifie que le grade est plus élevé et le cancer plus agressif.
Les deux chiffres obtenus sont ensuite additionnés afin d’obtenir un résultat de 2 à 10:
En corrélation avec d’autres paramètres comme la taille de la tumeur, le taux de PSA ou la présence ou non de métastases locales ou à distance, le score de Gleason permet d’évaluer les risques liés au cancer de la prostate. Une information primordiale afin de choisir le traitement le plus approprié. Si le score de Gleason se situe par exemple en dessous de 6, que le taux de PSA est inférieur à 10 ng/ml et que la tumeur est peu étendue, chez un patient âgé de plus de 70 ans, l’urologue pourrait envisager une surveillance active, une prostatectomie radicale – une ablation chirurgicale de la prostate – ou une curiethérapie par exemple. Par contre, si le score de Gleason est compris entre 8 et 10, les médecins privilégieront plutôt une hormonothérapie à long terme et, éventuellement une radiothérapie externe.
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