Dans 30% des cas environ, les myélodysplasies peuvent évoluer vers une maladie plus grave: la leucémie aiguë myéloïde (LAM). Dans cette maladie, la moelle osseuse produit un grand nombre de cellules immatures (indifférenciées), appelées blastes. Ces cellules de la moelle ne parvenant plus à se "spécialiser" en l’un des trois types de cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes), celles-ci sont en nombre de plus en plus réduit dans le sang.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Christophe Ravoet, oncologue à l'Hôpital de Jolimont.
Au début de la maladie, une majorité de patients ne présente aucun symptôme. Les myélodysplasies sont souvent découvertes suite à un examen sanguin de routine. Par ailleurs, les symptômes sont très variables d’une personne à l’autre. Ils dépendent beaucoup de la/des lignée(s) de cellules touchées (cytopénie). Les myélodysplasies peuvent en effet être associées à une, deux ou trois cytopénies différentes:
L’anémie est liée à une diminution du nombre de globules rouges, qui assurent le transport de l’oxygène vers les organes. Elle concerne une grande majorité de patients atteints de myélodysplasie. Les patients anémiques souffrent souvent de fatigue. Ils peuvent aussi ressentir des palpitations, un essoufflement et sont souvent pâles. Chez certains patients, l'anémie peut aussi provoquer des douleurs de poitrine (angine de poitrine ou angor).
La diminution du nombre de globules blancs, et en particulier des neutrophiles, réduit la résistance aux infections bactériennes. Les patients atteints de neutropénie peuvent être sujets à de la fièvre et aux infections à répétition au niveau de la peau, des sinus (congestion nasale), des poumons (toux ou essoufflement), mais aussi des voies urinaires.
La diminution du nombre de plaquettes provoque des problèmes de coagulation du sang. Même sans raison apparente, les patients atteints de thrombopénie peuvent présenter des ecchymoses et des hématomes ("bleus"). Les saignements de nez sont fréquents, tout comme les saignements au niveau des gencives.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Christophe Ravoet, oncologue à l'Hôpital de Jolimont.
Dr Christophe Ravoet, oncologue à l'Hôpital de Jolimont
Jeanne, 75 ans
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive