Des études épidémiologiques ont démontré l'importance du lieu de séjour avant l'âge de 15 ans sur le risque de développer la sclérose en plaques. Ainsi, un individu qui a grandi dans les zones tropicales (Afrique noire par exemple) présente moins de risque de souffrir d'une sclérose en plaques à l'âge adulte que celui qui a vécu jusqu'à 15 ans dans une zone tempérée comme la Belgique.
Si une personne est née en Belgique et a émigré peu après sa naissance en zone tropicale, sa probabilité de développer une SEP est très faible. Inversement, les personnes originaires d'une zone tropicale qui ont passé leur jeunesse en Belgique ont autant de risque qu'un résident belge d'attraper la maladie.
Les facteurs environnementaux impliqués restent inconnus et sont probablement de diverses natures: infections virales dans l'enfance, pollution, alimentation, ensoleillement... La recherche d'un agent causal unique est un mirage et conduit à de faux espoirs. Il y a fort à parier que les facteurs environnementaux sont intimement imbriqués avec notre mode de vie et donc inévitables. Ainsi, l'acquisition d'un mode de vie occidental dans les pays en voie de développement s'accompagne malheureusement d'une augmentation significative de la fréquence de la sclérose en plaques dans ces pays. De façon intéressante, mener une vie saine (consommer moins de graisse et de sel, ne pas fumer, faire du sport …) a un effet positif tant sur l’évolution de la maladie que sur l’intensité des symptômes! C’est probablement d’autant plus vrai pour certains patients selon leur patrimoine génétique.
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