
Publié le 02/11/2011 à 10:02
Sclérose en plaques et arrêt du travail vont souvent de pair. Pourtant, quelques adaptations au boulot permettraient à beaucoup de continuer à travailler.
Se lever chaque matin avec un but, se sentir utile, faire partie d'une équipe… Le travail, c'est la santé, le moral, sans oublier la possibilité de mener une vie confortable. Un pan de la vie devenu inaccessible lorsqu'on souffre de sclérose en plaques? Pas forcément! Grâce aux traitements actuels, il est tout à fait possible de continuer à travailler, pour peu que quelques adaptations soient mises en place. Mais d'après une étude de la Fédération Internationale de SEP(1), 41% des personnes atteintes de sclérose en plaques ne travaillent pas. Et la moitié d'entre elles ont lâché leur emploi dans les trois ans qui ont suivi le diagnostic de la maladie. En cause? En grande partie un manque de flexibilité de leur employeur.
Citée au premier rang des freins à la poursuite d'une vie professionnelle par les patients SEP interrogés: la fatigue. Symptôme fréquent en cas de sclérose en plaques, elle diminue les capacités de rendement. Une situation mal accueillie par les employeurs. Les problèmes de mobilité et la faiblesse sont également mentionnés comme particulièrement handicapants dans le monde du travail. Les patients SEP ayant quitté leur emploi pointent également du doigt la charge de travail imprévisible, l'impossibilité de faire des pauses quand ils en ressentaient le besoin ainsi que le manque de soutien de l'employeur et des collègues de travail, qui connaissent mal la sclérose en plaques.
Constat phare de cette étude: quelques changements simples sur les lieux de travail pourraient faire la différence. La présence de salles de repos, la possibilité de faire des breaks, de mener des horaires de travail plus flexibles… ainsi qu'une meilleure connaissance de la maladie dans les entreprises. Les clichés sur la sclérose en plaques ont en effet encore la vie dure. Beaucoup imaginent que SEP et travail ne sont pas compatibles. Du côté des collègues mais aussi des patients eux-mêmes! D'où l'importance de connaître dès le diagnostic toutes les options qui peuvent aider à continuer à travailler. Le diagnostic de sclérose en plaques ne signifie pas la sortie obligée du monde du travail. Certainement un réajustement, mais pas la fin de l'aventure professionnelle.
Source: MSIF Survey on Employment and MS, Multiple Sclerosis International Federation, April 2010.
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