Publié le 23/02/2011 à 23:14
Du diagnostic au traitement, les chercheurs travaillent constamment à l'amélioration de la prise en charge de la sclérose en plaques (SEP). Mais les patients ont aussi un rôle à jouer!
Élaborer de nouveaux traitements, améliorer le diagnostic, étudier des aspects moins connus de la maladie, tester l'efficacité de nouveaux médicaments... Autant de points sur lesquels les chercheurs travaillent sans relâche afin d'améliorer la prise en charge des patients atteints de sclérose en plaques (SEP). Fréquenter les hôpitaux universitaires (CHU), berceaux de la recherche, peut à ce titre être le moyen pour le patient de contribuer à ce travail de longue haleine.
Les hôpitaux universitaires belges ont tous en commun d'avoir une activité d'enseignement et une activité de recherche. Cette dernière peut être très variée. La recherche clinique par exemple étudie, teste de nouvelles molécules thérapeutiques... directement en collaboration avec les patients. Pas de panique, il ne s'agit pas de jouer aux apprentis sorciers! Prenons l'exemple d'un nouveau médicament. Lorsque celui-ci est testé sur des patients, il a déjà dû faire l'objet de multiples vérifications. Il est en effet d'abord évalué in vitro sur des cellules et in vivo sur des animaux, avant d'être testé chez l'homme. Cette étape est en effet la dernière avant la mise sur le marché d'un médicament et intervient après un long parcours du combattant qui dure depuis de nombreuses années. À titre d'exemple, les interférons et l'acétate de glatiramer - traitements aujourd'hui fréquemment utilisés dans la sclérose en plaques (SEP) - ont été testés dans ce type d'étude.
La recherche clinique représente une chance de bénéficier d'un traitement innovant lorsque les médicaments existants ne sont pas autorisés, peu efficaces ou mal tolérés. Afin d'écarter tout risque, un comité d'éthique approuve le projet et s'assure que le risque encouru par les participants est raisonnable. Un suivi régulier et un accompagnement spécifique est d'ailleurs prévu tout au long de l'étude afin, notamment, de détecter l'apparition d'éventuels effets secondaires. De plus, le patient peut se retirer de l'étude sans que cela n'affecte sa prise en charge par le neurologue.
Ces études peuvent porter sur le test de nouveaux médicaments mais peuvent également étudier d'autres aspects de la sclérose en plaques. Il peut par exemple s'agir de tester une nouvelle manière d'établir le diagnostic ou encore d'étudier certains aspects moins connus de la maladie, comme les troubles cognitifs. Le bénéfice pour le participant n'est donc pas toujours direct. Mais, participer à ces études, c'est avant tout aider la science à faire un pas en avant. Un pas de plus vers une meilleure prise en charge de la maladie.
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