Publié le 10/11/2011 à 11:50
Une étude récente conclut à l’absence de lien entre le stress et la survenue de la sclérose en plaques. Mais le stress ne serait pour autant pas sans danger pour une personne atteinte de la maladie.
Le stress augmente-il les risques d’apparition de la sclérose en plaques? Une question sur laquelle s’est penchée une équipe de chercheurs de l’Université de Bergen. "Nous savions que des événements stressants de la vie pouvaient augmenter les risques de poussée de la maladie, pour autant nous n’avions aucune certitude quant à leur influence sur la survenue de la maladie", a déclaré Trond Rijse, responsable de l’étude (1). Publiée en mai dernier, cette étude conclut que le stress ne peut pas entraîner le développement de la maladie. Et vient ainsi enrichir une littérature abondante qui tantôt infirme tantôt confirme le lien existant entre stress et sclérose en plaques.
Les liens entre le stress et l'apparition des poussées de sclérose en plaques sont tout aussi difficiles à évaluer. Si certains chercheurs ont pu montrer qu’un événement stressant de la vie peut effectivement augmenter la probabilité d'une nouvelle poussée, d’autres révèlent que le stress peut être sans effet (2, 3). La difficulté à établir ce lien réside notamment dans les différentes natures de stress et dans la personnalité du patient ainsi que sa capacité d’adaptation. S’ajoute à cela une question: le stress est-il la cause ou la conséquence d'une poussée?
Une chose est sûre: la maladie elle-même engendre un stress. Crainte anticipée de poussée, incertitude quant à l’intensité et la nature des symptômes à venir, dépendance plus grande aux autres… sont autant de facteurs de tension émotionnelle.
Il est dès lors important d’apprendre à gérer la maladie de manière paisible. Pour ce faire, des accompagnements matériels et émotionnels s’imposent, ainsi que des pratiques relaxantes (yoga, Mindfulness, réflexologie, massage). Sans oublier l’essentiel: le soutien des proches, famille et amis.
(1) Neurology 2011 ; 76 (22) : 1866 -71
(2) British Medical Journal 2004 ; 328 ; 731-735
(3) Neurology 2000 ; 55 : 55-61
Partager et imprimer cet article
L’endermologie est une technique utilisée dans la lutte contre la cellulite ou pour le traitement des cicatrices. Selon une récente étude1, il semble désormais que cett...
Lire la suiteÀ l'heure actuelle, une grande partie des traitements de fond de la sclérose en plaques (SEP) sont administrés par injection. Les patients SEP concernés sont amenés à s...
Lire la suite70 personnes atteintes de sclérose en plaques (SEP) récurrente-rémittente ont participé à cette étude menée par un groupe de chercheurs argentins (1).
Pendant 2 ans,...
Lire la suiteLa fatigue est un symptôme fréquent et très invalidant de la sclérose en plaques (SEP). 75% des patients s’en plaignent (1)! Ma...
Lire la suiteLe slogan de la campagne est "I Connect, We Connect" et le hashtag de la campagne est #MSConnections. MS Connections s'attaque aux barrières sociales qui font que les per...
Lire la suiteLe Pr Souraya El Sankari (Service de neurologie, Cliniques Universitaires St-Luc) revient sur l’importance du diagnostic pour la bonne prise en charge de la sclérose en plaques.
Dr Danny Decoo, neurologue, AZ Alma
Joyce, 44 ans
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive