Les formes progressives de la SEP se caractérisent par peu, plus ou pas de poussées. Les symptômes s'aggravent progressivement sans jamais vraiment s'améliorer. Si c'est le cas dès le début de la maladie, on parle de forme primaire progressive. Quand la progression continue intervient après une longue période de poussées et rémissions, il s'agit de la forme secondairement progressive.
Dans la forme secondairement progressive, les traitements par interféron bêta utiles en début de maladie, pendant la phase rémittente, gardent leur utilité. Cependant, lorsque les symptômes s'aggravent de manière progressive et que ne survient plus aucune poussée, les effets secondaires de ces médicaments excèdent souvent les bénéfices attendus.
Dans les formes purement progressives, primaire ou secondaire, seul le traitement immunosuppresseur par méthotrexate (Ledertrexate®) a démontré un effet modéré chez ces patients, en ralentissant la dégradation de la fonction des mains.
Le méthotrexate est administré par la bouche, une fois par semaine, à faible dose et a peu d'effets secondaires. Un suivi des globules blancs, de la taille des globules rouges et des tests hépatiques sont nécessaires.
Comme tous les immunosuppresseurs, le méthotrexate peut favoriser la survenue d'infection. Il faut alors l'interrompre jusqu'à guérison. A long terme, des troubles digestifs peuvent survenir. Dans de très rares cas, on peut observer l'apparition d'une fibrose des poumons. Dans tous les cas, l'arrêt du traitement s'impose lorsque le patient devient incapable de marcher.
En l'absence de traitement de fond efficace, le traitement des symptômes et les interventions sur le mode de vie prennent toute leur importance. Ils ne diffèrent pas de ceux des formes rémittentes.
Les études ont révélé l’action d’un nouveau médicament oral porteur d’espoir pour les cas de sclérose en plaques secondaire progressive. En pénétrant dans le cerveau, celui-ci aurait une action contre la dégénération des neurones et il stimulerait la remyélinisation.
La sclérose en plaques est loin d'être une maladie rare. Dans notre pays, elle touche entre 10.000 et 12.000 per...
Lire la suiteBien que ce phénomène n'ait pas toujours suscité autant d'intérêt, les troubles cognitifs liés à la sclérose en plaques (SEP) sont...
Lire la suiteFumer est très mauvais pour la santé. Mais apparemment, outre les risques accrus de cancer, le tabagisme jouerait également un r...
Lire la suiteEva, 34 ans quitte l'hôpital. Les médecins, après une batterie de tests, viennent de lui annoncer le diagnostic: sclérose en plaques (SEP). Son neurologue lui a bien...
Lire la suiteFourmillements dans un membre, troubles de la vue, perte de force ou de sensibilité… S’agit-il d’une poussée inflammatoire? Quelques critères doivent être présents.
Lire la suiteLe slogan de la campagne est "I Connect, We Connect" et le hashtag de la campagne est #MSConnections. MS Connections s'attaque aux barrières sociales qui font que les per...
Lire la suiteLe Pr Souraya El Sankari (Service de neurologie, Cliniques Universitaires St-Luc) revient sur l’importance du diagnostic pour la bonne prise en charge de la sclérose en plaques.
Dr Danny Decoo, neurologue, AZ Alma
Joyce, 44 ans
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive