Sport: un peu vaut mieux que pas du tout!

Votre agenda est beaucoup trop chargé pour que vous puissiez y caser une demi-heure d’exercice par jour? Bonne nouvelle: il n’est pas nécessaire d’y consacrer autant de temps pour en retirer des bénéfices sur la santé! Explications.

Bouger, c’est bon pour le cœur

Si vous voulez que votre cœur retire un maximum de bénéfices des exercices que vous faites, il faut idéalement bouger deux heures et demie par semaine. Reste qu’il s’agit d’une plage horaire assez importante dont nous ne disposons pas tous… Mais que cela ne vous décourage pas: même à petite dose, le sport est intéressant pour la santé cardiovasculaire.

Plus de sport, moins de maladies cardiaques

Peu importe le temps que vous consacrez à une activité sportive, les effets positifs sur votre santé cardiovasculaire sont bien réels. Ainsi,

• si vous faites 2,5 heures de sport par semaine: le risque de maladie cardiaque diminue de 14 %;
• si vous faites 5 heures de sport par semaine: le risque de maladie cardiaque diminue de 20 %.

Diminuer la mortalité grâce à l’exercice physique

Par ailleurs, une étude scientifique de l’université de Cambridge publiée début 2023 par le British Journal of Sports Medicine⁽¹⁾ indique que, peu importe le temps consacré à l’activité physique, le risque de mortalité diminue. Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs ont comparé le risque de mortalité auprès de trois types de volontaires:

• des personnes sédentaires;
• des personnes faisant autant de sport que recommandé;
• des personnes qui bougent, mais pas suffisamment pour atteindre l’objectif conseillé.

Résultat: en comparaison avec les personnes sédentaires, les deux autres groupes ont vu leur mortalité baisser d’environ 30%. À noter que les personnes faisant autant de sport que recommandé abaissaient leur risque de mortalité de 35%.

Les bénéfices du sport contre les maladies

Une activité physique régulière apporte des bénéfices pour de nombreuses maladies (tant pour leur prévention que pour leur traitement): cardiovasculaires, obésité, diabète, ostéoporose, affections respiratoires, cancers… Et même chez les «sportifs du week-end», il existe un effet de prévention contre les décès par cancer.⁽²⁾