Le diagnostic de la bronchite aiguë est clinique. Il se base essentiellement sur l’interrogatoire de la personne atteinte (l’anamnèse) et sur la présence ou non de certains symptômes, la toux par exemple.
Le médecin ausculte le patient et écoute sa respiration à l’aide d’un stéthoscope qu’il pose à différents endroits sur sa poitrine. Le but? Repérer certains sons caractéristiques, par exemple des sifflements respiratoires (sibilances).
Il reste toutefois dans certains cas difficile de différencier une bronchite aiguë d’une pneumonie. Or, cette infection des tissus pulmonaires est plus grave et nécessite une prise en charge différente. Un traitement à base d’antibiotiques est en général préconisé en cas de pneumonie.
Certains signes peuvent évoquer la présence d’une pneumonie lors de l’examen clinique:
Article réalisé en collaboration avec le Dr Pol Ravez, chef du service de pneumologie au CHU Ambroise Paré.
En cas de doute, des examens complémentaires sont nécessaires afin d’écarter la présence d’une éventuelle pneumonie. De tels examens peuvent également s’avérer nécessaires plus systématiquement chez certains patients plus fragiles: personnes souffrant d’un problème respiratoire chronique comme la BPCO ou l’asthme, personnes âgées, immunodéprimées, diabétiques...
En cas de doute entre une bronchite et une pneumonie, le médecin peut réaliser une prise de sang afin de mesurer le taux de protéine C réactive (CRP). Cette protéine est sécrétée par le foie et joue un rôle dans le processus inflammatoire et la réponse immunitaire. Une augmentation modérée de cette protéine est un signe d’infection virale – et donc plaide plutôt en faveur de la bronchite aiguë – une valeur élevée est par contre le signe que l’infection est bactérienne. Une pneumonie peut alors être soupçonnée.
Une augmentation de certains globules blancs dans le sang, les lymphocytes, indique plutôt une origine virale; une augmentation d’autres types de globules blancs, les polynucléaires neutrophiles, une infection bactérienne.
Si un doute subsiste une radiographie du thorax peut permettre de constater la présence de taches sur les poumons, révélatrices d’un foyer de pneumonie ou d’un épanchement pleural (présence de liquide entre les poumons et la membrane qui les recouvre, la plèvre).
L’analyse des expectorations peut également donner des renseignements sur l’éventuelle origine bactérienne de la maladie. Elle consiste à prélever des crachats et les analyser en laboratoire. Ce type d’analyse ne présente toutefois pas d’intérêt majeur pour le diagnostic de bronchite aiguë.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Pol Ravez, chef du service de pneumologie au CHU Ambroise Paré.
Un adulte au repos respire en moyenne chaque minute 6 litres d’air. À chaque inspiration, l’air traverse les voies respiratoires supérieures. Il s’engouffre ensuite dans...
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Dr Pol Ravez, chef du service de pneumologie au CHU Ambroise Paré.
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