La bronchite aiguë est sporadique et limitée dans le temps. Elle dure en général entre 10 et 20 jours.
On considère qu’une bronchite est chronique lorsque la toux et les expectorations sont présentes plus de trois mois par an, durant deux années consécutives. Cette forme chronique de la maladie touche essentiellement les fumeurs et nécessite une prise en charge différente.
La bronchite chronique survient souvent dans le cadre d’une BPCO, une broncho-pneumopathie chronique obstructive. La BPCO est caractérisée par une obstruction bronchique chronique liée au tabagisme, en grande partie irréversible. Cette obstruction bronchique est associée à une destruction des alvéoles pulmonaires: l’emphysème. La BPCO peut conduire progressivement à l’insuffisance respiratoire, c’est-à-dire l’incapacité des poumons à fournir suffisamment d’oxygène à nos cellules.
En cas de BPCO, la survenue d’une surinfection bronchique peut provoquer une dégradation brutale et sévère de la fonction respiratoire.
Contrairement à une personne au système respiratoire sain, cette infection bronchique chez le patient BPCO peut s’avérer très grave et doit faire l’objet d’une prise en charge médicale spécialisée.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Pol Ravez, chef du service de pneumologie au CHU Ambroise Paré.
L’appareil respiratoire est constitué de l’ensemble des voies aériennes. Après les voies supérieures – fosses nasales, larynx, pharynx – se trouve la trachée qui mesure une dizaine de centimètres (chez l’adulte).
Celle-ci se divise en deux bronches qui s’enfoncent chacune dans un poumon. Ces bronches se divisent ensuite elles-mêmes en de nombreuses plus petites ramifications: les bronchioles.
À leurs extrémités, au plus profond des poumons, se trouvent des sortes de petits sacs, les alvéoles pulmonaires. C’est dans ces alvéoles que l’oxygène est mis en contact avec le sang afin d’assurer les échanges gazeux.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Pol Ravez, chef du service de pneumologie au CHU Ambroise Paré.
La bronchite aiguë est une inflammation des bronches provoquée par un virus ou plus rarement une bactérie.
Suite à l’infection, une réponse inflammatoire se met en place. Les cellules ciliées qui tapissent les parois internes des bronches et dont la tâche est de permettre d’évacuer les impuretés ne parviennent alors plus à remplir leur rôle.
Le mucus naturellement présent dans les bronches s’accumule. Il devient difficile à évacuer et encombre les voies respiratoires. La toux apparaît alors afin de permettre d’expectorer le mucus excédentaire; c’est la bronchite.
Une bronchite est essentiellement localisée dans les bronches. Si l’inflammation touche les alvéoles pulmonaires, il ne s’agit pas d’une bronchite mais d’une pneumonie, une maladie du poumon souvent d’origine bactérienne qui peut être à l’origine de complications importantes et même être mortelle dans certains cas.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Pol Ravez, chef du service de pneumologie au CHU Ambroise Paré.
L’air que nous respirons contient un élément essentiel au bon fonctionnement de notre organisme: l’oxygène. Une précieuse molécule dont les cellules de notre corps raffolent. Et pour cause, elles en ont besoin pour fonctionner, se reproduire et pour survivre. Sans oxygène, nos cellules meurent!
Un adulte au repos respire en moyenne chaque minute 6 litres d’air. À chaque inspiration, l’air traverse les voies respiratoires supérieures. Il s’engouffre ensuite dans la trachée puis dans les bronches jusqu’aux alvéoles pulmonaires. Là où se déroulent les échanges gazeux.
L’oxygène dont le corps a besoin se fixe aux globules rouges qui le portent dans tout l’organisme. Dans le même temps, le sang est débarrassé du dioxyde de carbone (CO2) qu’il transporte, véritable déchet produit par nos cellules. Celui-ci est éliminé lors de l’expiration.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Pol Ravez, chef du service de pneumologie au CHU Ambroise Paré.
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Lire la suiteClaude, 40 ans
Dr Pol Ravez, chef du service de pneumologie au CHU Ambroise Paré.
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