Bien que plus rares, d'autres causes du cancer du poumon existent également. Par exemple, chez les personnes qui, pour des raisons professionnelles, sont souvent exposées à des métaux lourds ou à des hydrocarbures comme le benzène, le risque de développer un cancer augmente. Ces cancers se présentent surtout dans certaines catégories professionnelles, notamment chez les ouvriers métallurgistes.
Il est généralement admis que la pollution peut accroître le risque de cancer, bien qu'il soit difficile de citer des chiffres exacts. Les particules fines émises par les véhicules diesel représentent l'un des facteurs de risque les plus connus. Selon certaines études, la pollution provoquerait autant de cancers que le tabagisme passif.
À l'instar de nombreux autres cancers, il existe également une certaine prédisposition génétique pour le cancer du poumon. Toutefois, le cancer du poumon ne se transmet pas directement des parents aux enfants. En cas d'antécédents familiaux de cancer du poumon, si vous fumez vous-même, vous risquez d'être plus sensible aux substances nocives de la fumée de cigarette et donc d'être également plus sensible au cancer du poumon.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Dr Johan Vansteenkiste, oncologie respiratoire, UZ Gasthuisberg
Près de 85% de l'ensemble des cancers du poumon sont causés par le tabac. Le tabagisme ne provoque pas uniquement le cancer du poumon, mais aussi diverses maladies cardiovasculaires, et il augmente le risque d'autres cancers , comme ceux de la vessie et de l'intestin.
La fumée de cigarette contient quelque 3.700 substances chimiques différentes, dont 43 sont identifiées comme cancérigènes. C'est la nicotine présente dans la fumée de tabac qui engendre la dépendance au tabac, mais elle n'est pas cancérigène en soi. Les substances cancérigènes se retrouvent essentiellement dans le goudron de la fumée de cigarette Elles sont à l'origine des modifications du patrimoine génétique des cellules. Modifications qui permettent à ces cellules de se transformer en cellules cancéreuses. Les cigarettes "légères" contiennent autant de substances cancérigènes que les cigarettes ordinaires et sont donc tout aussi dangereuses, car le fumeur a tendance à inhaler plus profondément pour inspirer suffisamment de nicotine.
Il est aujourd'hui établi que le tabagisme passif accroît également le risque d'un cancer du poumon. On estime que le tabagisme passif augmente le risque du cancer du poumon d'environ 30%.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Dr Johan Vansteenkiste, oncologie respiratoire, UZ Gasthuisberg
Pour éviter le risque d'un cancer du poumon, non seulement chez le fumeur, mais aussi parmi son entourage, il est très important d'arrêter de fumer. Toutefois, la nicotine engendre une forte dépendance et rares sont les fumeurs qui parviennent à arrêter de fumer sans aide extérieure. Il existe de nombreux produits qui réduisent l'envie de fumer, comme les substituts nicotiniques ou les médicaments. L'encadrement médical spécialisé dans l'accompagnement à l'arrêt tabagique est lui aussi très utile.
En outre, il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer. Chez les fumeurs qui arrêtent de fumer, le risque d'un cancer du poumon est considérablement réduit. Et même chez les personnes chez qui un cancer du poumon a été détecté, l'arrêt tabagique permet de mieux supporter le traitement, d'augmenter les chances de guérison et d'éviter les récidives après la guérison.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Dr Johan Vansteenkiste, oncologie respiratoire, UZ Gasthuisberg
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Pr Dr Johan Vansteenkiste, oncologie respiratoire, UZ Gasthuisberg
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