Publié le 13/06/2023 à 16:43
Des milliers de femmes atteintes de la forme de cancer du sein la plus répandue dans le monde pourraient bénéficier d'un médicament phare qui les aiderait à vivre plus longtemps et réduirait d'un quart le risque de récidive de la maladie.
Chaque année, plus de 2 millions de personnes dans le monde reçoivent un diagnostic de cancer du sein, la forme de cancer la plus répandue dans le monde. Bien que les traitements se soient améliorés au cours des dernières décennies, de nombreuses patientes sont confrontées à une récidive du cancer. Si le cancer réapparaît, c'est souvent à un stade plus avancé. Des recherches "prometteuses" présentées lors de la réunion annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (Asco), la plus grande conférence mondiale sur le cancer, suggèrent qu'un nouveau médicament pour la thérapie ciblée, le ribociclib, pourrait bien être révolutionnaire. Les résultats de l'étude montrent qu'il pourrait augmenter les taux de survie et réduire de manière significative les risques de réapparition du cancer.
Le ribociclib a déjà montré des avantages pour la survie des patientes atteintes d'un cancer du sein chez qui la maladie s'est propagée. Mais dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont découvert qu'il pouvait également augmenter la survie des patientes dont la maladie est à un stade beaucoup plus précoce, y compris celles dont le cancer ne s'est pas encore propagé aux ganglions lymphatiques. Ces résultats ont enthousiasmé les chercheurs et les oncologues présents à la réunion annuelle de l'Asco à Chicago, car ils suggèrent que le médicament, également connu sous le nom de Kisqali, pourrait écarter la menace d'une récidive du cancer dans une large population et changer la pratique mondiale.
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