Ma mère m'a toujours raconté que ma naissance a été particulièrement difficile. J'ai souffert d'un manque d'oxygène. A 12 ans, des crises d'épilepsie sont apparues. Elles se manifestaient sous forme d'une impression de lourdeur dans le ventre montant vers le cou. A ce moment-là, je perdais tout contact avec le monde extérieur. Ma maman me racontait que j'avalais ma salive et donnait l'impression de mâcher du chewing-gum. Ensuite, je me réveillais avec une grande fatigue. Je faisais entre 5 et 10 crises par mois. Les médicaments n'ont jamais permis de contrôler mes crises partielles complexes, même lorsqu'ils étaient associés (polythérapie).
Je ne peux évidemment pas conduire. Même si mon patron est très compréhensif, cela me pose de nombreuses difficultés au travail. Récemment, j'ai pu bénéficier d'une évaluation dans un centre de chirurgie de l'épilepsie. Les spécialistes m'ont dit que mon foyer épileptique (temporal) est opérable et me donnent de bons espoirs de guérison.
L'histoire de Quentin a commencé quand il avait 7 ans, nous explique sa maman. Il était vif et intelligent mais avait des problèmes pour suivre les cours. Son institutrice nous a convoqués un jour pour nous faire remarquer que Quentin présentait pendant la journée de nombreux épisodes de distraction au cours desquels il semblait comme absent et ne répondait pas à l'appel. Ces épisodes, quoique nombreux ne duraient pas plus de quelques secondes. Il s'interrompait dans ses activités et les reprenait directement comme si de rien n'était.
Notre généraliste nous a envoyés vers un neurologue qui a posé le diagnostic d'épilepsie avec absence. Il a été traité avec succès jusqu'à maintenant. Récemment, le neurologue nous a proposé de stopper progressivement le traitement. En effet, au début de l'adolescence, ce type d'épilepsie peut spontanément guérir.
Le but du traitement médicamenteux est d'obtenir la suppression complète des crises avec le moins d'effets secondaires possibles...
Lire la suiteLes proches de patient peuvent intervenir avec sang-froid lors d'une crise d'épilepsie pour essayer de limiter les risques d'atteinte corporelle.
Vu le danger que représente la survenue d'une crise durant la conduite automobile, le législateur belge a considéré que toute personne souffrant...
Lire la suiteCatherine, 26 ans
Quentin, 13 ans
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive