Il existe des corticothérapies dites «brèves», sur moins de dix jours de traitement, des corticothérapies dites «courtes», de moins de trois mois, et des corticothérapies «longues», soit de plus de trois mois. La cortisone peut être, selon l’état du patient, de ses comorbidités, des pathologies sous-jacentes, administrée à doses faibles, modérées ou élevées. Une corticothérapie sera le plus possible administrée aux doses les plus faibles et individualisée. C’est le médecin qui décidera de la posologie selon la maladie et sa sévérité. Au cas par cas.
Les motifs de prescription des corticoïdes en cure prolongée (plus de trois mois) les plus fréquents sont pour les maladies broncho-pulmonaires (asthme, broncho-pneumopathie chronique obstructive) et rhumatologiques (pseudopolyarthrite rhumatoïde, maladie de Horton ou inflammation de l’artère temporale, polyarthrite rhumatoïde; notez, toutefois, que la cortisone sera administrée à doses dégressives selon certaines indications comme pour la pseudopolyarthrite ou la maladie de Horton).
Les principales indications des corticoïdes en cure courte (moins de 3 mois) sont les maladies broncho-pulmonaires et ORL (asthme, infections broncho-pulmonaires, bronchopathie chronique obstructive, rhinopharyngite, laryngite, sinusite), les maladies rhumatologiques (polyarthrite rhumatoïde, etc.), les maladies neurologiques (paralysie faciale, sclérose en plaques), les maladies rénales et les maladies digestives (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique).
Comme susmentionné dans d’autres chapitres, la cortisone peut être administrée sous forme de comprimés (voie orale), par injection intraveineuse ou intramusculaire, par application cutanée ou par inhalation, par collyre (yeux).
Il est essentiel de respecter les doses, le nombre et les moments de prises du traitement, sans en oublier.
La cortisone par voie orale se prend de préférence le matin avec le repas mais, dans certains cas (polyarthrite rhumatoïde), il est préconisé de prendre une seconde dose le soir avant le coucher.
Ne jamais arrêter le traitement brusquement, toujours réduire progressivement les doses. En effet, dans certaines pathologies (polyarthrite rhumatoïde, allergies, asthme, etc.), la cortisone doit être prise de façon régulière pendant plusieurs mois. Dans ce cas, en réaction à l’apport extérieur de cortisone, l’organisme va réduire sa propre production naturelle de cortisone, le cortisol. C’est la raison pour laquelle, il ne faut jamais arrêter brutalement le traitement, car le corps n’aura pas le temps de prendre le relais de la production de cortisol qui est indispensable à la vie.
Ne remplacez jamais une sorte de cortisone par une autre, surtout de votre propre initiative.
Les corticothérapies peuvent aussi être définies en fonction de leur dose prise chaque jour: posologie quotidienne.
Lorsque les doses quotidiennes sont inférieures à 7,5 milligrammes (mg) d’équivalent prednisone par jour, on considère qu'il s'agit de faibles doses. Lorsque les posologies sont comprises entre 7,5 et 30 mg d'équivalent prednisone par jour, on considère qu'il s'agit de doses modérées. Lorsque les posologies quotidiennes sont supérieures à 30 mg par jour d'équivalent prednisone, on considère qu'il s'agit de doses élevées.
La prise de cortisone, surtout sur le long terme, implique d’adapter quelque peu votre mode de vie afin d’éviter toute prise de poids, des problèmes d’insomnie, une fonte...
Lire la suiteMaintenez (ou profitez-en pour commencer) une activité physique spécifique ou tout simplement de la marche, du jogging, du vélo afin de conserver une bonne masse musculai...
Lire la suiteLa cortisone peut provoquer de l’anxiété, de l’insomnie, des fringales, des troubles de l’humeur qui s’estompent généralement au fil du temps.
La cataracte et le glauco...
Lire la suiteEn présence d’une agression, l’organisme active une sorte de «radar de détection». Il entraîne une arrivée massive de cellules immunitaires sur le site de ladite agressio...
Lire la suiteIl existe des corticothérapies dites «brèves», sur moins de dix jours de traitement, des corticothérapies dites «courtes», de moins de trois mois, et des corticothérapies...
Lire la suiteJohanna De Ridder, 64 ans, décoratrice (Ixelles)
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive