Parmi les anti-inflammatoires, il faut distinguer les anti-inflammatoires stéroïdiens, qui sont des corticoïdes, des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS). Les anti-inflammatoires stéroïdiens, c’est-à-dire des dérivés du cortisol et de la cortisone, ont un effet plus puissant et/ou souvent plus prolongé: prednisone, prednisolone, méthylprednisolone, bêtaméthasone ou dexaméthasone.
Les AINS sont très nombreux et ont prouvé leur efficacité pour lutter contre la douleur inflammatoire et l’inflammation. Leur efficacité sur la douleur et l’inflammation se manifeste rapidement, en quelques heures ou quelques jours. La prescription d’AINS est essentiellement médicale, mais certains comme l’ibuprofène jusqu’à 400 mg ou l’aspirine sont disponibles en vente libre (OTC). Notez qu’il faut éviter d’associer deux AINS, y compris un AINS avec de l’aspirine (exception faite de la cardioaspirine ou de l’asaflow dosés à 100 mg/jour, qui ont alors un rôle antiagrégant plaquettaire et non anti-inflammatoire).
Anti-inflammatoires: un traitement symptomatique pas curatif
Il est également important de rappeler que les anti-inflammatoires permettent de lutter contre l’inflammation quelle qu’en soit la cause. Ce sont donc des traitements symptomatiques, c’est-à-dire qu’ils ne suppriment pas la cause de l’inflammation mais seulement sa conséquence! Ils ont également une action sur la douleur. Les AINS sont classés en différentes classes pharmacologiques. Il n’y a pas de traitement supérieur à un autre, mais chaque personne a une sensibilité particulière aux AINS. Il faudra parfois en changer pour trouver celui qui sera, pour vous, le plus efficace et le mieux toléré. L’association entre un AINS et un corticoïde est possible.
Remerciements au Pr Patrick Durez, Rhumatologue à l’UCL Bruxelles, et au Dr Pierre-Dominique Ghislain, Dermatologue à l’UCL Bruxelles.
La cortisone (et ses dérivés, les corticoïdes) aide à juguler l’inflammation dans le cas de nombreuses maladies. Un phénomène qui peut être excessif, inutile ou douloureux, et qui est néfaste pour la santé.
Cette inflammation peut se produire dans de nombreuses maladies et toucher de nombreux organes. Elles sont répertoriées sous le nom de «maladies auto-immunes».
Remerciements au Pr Patrick Durez, Rhumatologue à l’UCL Bruxelles, et au Dr Pierre-Dominique Ghislain, Dermatologue à l’UCL Bruxelles.
Avant d'évoquer la cortisone, intéressons-nous à notre organisme... Celui-ci produit naturellement une hormone appelée le cortisol. Le cortisol est essentiel à la vie et est sécrété par deux glandes situées au-dessus de chaque rein: les glandes surrénales. Le cortisol joue, entre autres, un rôle essentiel dans la régulation de certaines fonctions importantes de l’organisme.
La cortisone (médicament sur prescription) est une variante «chimique» proche du cortisol, mais qui a souvent un rôle anti-inflammatoire plus important. Elle a aussi un effet immunosuppresseur (c’est-à-dire qu’elle réduit la réaction immunitaire) et un effet anti-allergique. La cortisone sera prescrite par un généraliste ou spécialiste et ne doit pas être prise à la légère ni en automédication.
Remerciements au Pr Patrick Durez, Rhumatologue à l’UCL Bruxelles, et au Dr Pierre-Dominique Ghislain, Dermatologue à l’UCL Bruxelles.
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