Le lymphome diffus à grandes cellules B
Le lymphome diffus à grandes cellules B est le plus fréquent des lymphomes non hodgkiniens (30 à 40% des cas). Il s'agit d'une forme agressive qui peut survenir à tout âge, mais touche surtout les adultes entre 55 et 60 ans. Ce type de lymphome peut se développer dans les ganglions lymphatiques mais aussi dans des zones extra-ganglionnaires, comme le tube digestif, la peau, les os... Il est curable par immuno-chimiothérapie.
Le lymphome folliculaire est également une forme fréquente: il représente 20 à 30% des lymphomes non hodgkiniens. Il se manifeste par un gonflement de plusieurs ganglions et parfois de la rate. Il se caractérise par une prolifération de follicules lymphoïdes, le plus souvent dans les ganglions. Cette prolifération est provoquée par une forte multiplication des lymphocytes B.
Il existe au total plus de 30 formes de lymphomes non hodgkinien, dont certaines sont très rares. Le lymphome de Burkitt, le lymphome de MALT ainsi que le lymphome T cutané sont notamment des formes très particulières de la maladie.
Le lymphome de Burkitt est un lymphome non hodgkinien d'évolution très rapide, qui se manifeste souvent par des ganglions dans le cou. Il est très présent en Afrique, où il touche principalement de jeunes enfants. Souvent associé au virus de la mononucléose infectieuse (virus d’Epstein-Barr ou EBV), il doit être diagnostiqué et traité dès que possible.
Le lymphome MALT est un lymphome non hodgkinien envahissant les muqueuses et parfois causé par la bactérie Helicobacter pylori. Quand il se développe dans la muqueuse de l’estomac (lymphome MALT gastrique), un traitement antibiotique visant à éradiquer Helicobacter pylori peut parfois suffire à le guérir.
Le Lymphome T cutané prend naissance dans les lymphocytes T matures (sorte de globules blancs) au niveau de la peau. Il en existe différentes formes dont la plus répandue est le mycosis fongoïde ressemblant à un champignon. La deuxième forme la plus répandue est le lymphome anaplasique à grandes cellules primitif cutané (LAGC), qui peut se manifester par des lésions rougeâtres, des nodules ou des tumeurs. Les personnes les plus touchées sont les adultes entre 50 et 60 ans, surtout les femmes.
Nos cellules se divisent pour assurer la croissance et le renouvellement des tissus de notre organisme. Ce processus est orchestré, dans chaque cellule, par un ensemble de gènes. Une cellule cancéreuse est une cellule qui a subi un accident génétique. Le processus de division peut alors devenir incontrôlable: les cellules se multiplient de façon anarchique, et les cellules qui en résultent vont à leur tour se multiplier en excès. Dans certains cas, ces cellules deviennent immortelles et cette accumulation de cellules anormales crée la tumeur maligne.
Le lymphome hodgkinien (ou lymphome de Hodgkin) est une forme particulière de lymphome. Il a été décrit pour la première fois en 1832 par Thomas Hodgkin, un médecin anglais qui avait constaté au microscope la présence d’une cellule de taille anormalement grande (cellule de Sternberg), caractéristique de ce type de cancer. En Belgique, on diagnostique chaque année environ 250 nouveaux cas de lymphomes hodgkiniens.
A côté des lymphomes hodgkiniens, il existe de nombreux autres lymphomes, liés à la prolifération d'autres types de cellules. Ils sont regroupés sous le nom de "lymphomes non hodgkiniens". Cet ensemble hétérogène comprend environ 30 lymphomes différents. Chacun présente des caractéristiques propres. Pour faciliter leur prise en charge, les lymphomes non hodgkiniens sont classés en différents groupes.
On distingue les lymphomes qui dérivent:
On distingue également les lymphomes issus:
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