Que ce soit la MC ou la RH, les traitements dépendent de la gravité de la maladie. Plus la maladie est sévère, plus des médicaments puissants seront prescrits. Si des complications surviennent, la chirurgie est parfois proposée. La prise en charge des MICI repose donc sur la diététique (voir chapitre 6), un traitement médicamenteux et parfois une opération chirurgicale. Pour la maladie de Crohn, par exemple, le premier traitement consiste en l’arrêt du tabac, contribuant à la réduction de l’inflammation et à la prévention des récidives. Les traitements préviennent l’apparition de poussées, réduisent les symptômes de la maladie, prolongent les phases de rémission, en aidant à cicatriser les lésions du tube digestif, et réduisent les récidives et la survenue de complications.
Pour les patients résistants à un traitement bien suivi, ou suite à l’apparition de complications, un traitement chirurgical peut être proposé.
Pour la maladie de CrohnPlusieurs raisons poussent à opérer:
Deux types de chirurgies sont principalement proposées :
Le médecin propose une opération chirurgicale :
La chirurgie privilégiée pour la RCH est la colectomie totale avec formation d’un réservoir avec anastomose iléo-anale. Il s’agit de l’ablation de tout le gros intestin, y compris le rectum, avec la constitution d’un réservoir (pour remplacer le rectum) à partir d’une anse iléale positionnée en “J” et anastomosée (reliée) directement à l’anus. Cette technique porte le nom d’AIA: anastomose iléo-anale avec réservoir en J.
Le traitement proposé est la cortisone, un anti-inflammatoire général. Par contre, ce traitement est rarement dispensé à long terme vu les effets indésirables qu’il engendre.
À ce stade aussi, des antibiotiques peuvent soulager les symptômes du patient, surtout en cas d’abcès ou de fistule.
Si nécessaire, le médecin prescrira des immunosuppresseurs qui diminuent les réactions du système immunitaire et empêchent donc l’inflammation.
Pour la rectocolite hémorragiqueLes médicaments de première ligne très efficaces sont les salicylés. Ils agissent par contact avec la muqueuse du malade et peuvent être administrés en comprimés, granulés, lavement ou en suppositoire.
Si le patient ne répond pas à ce premier traitement, le médecin propose de la cortisone, qui comporte des effets indésirables s’il est trop fréquemment utilisé. La cortisone s’administre sous forme injectable, par voie orale ou localement sous forme de lavement.
Dans les formes sévères, la ciclosporine, l’azathioprine ou le méthotrexate (des traitements immunosuppresseurs) ont des effets bénéfiques.
La biothérapie, pour les MICI en généralFin des années 90, un traitement médicamenteux a fait son apparition dans les MICI: les médicaments biologiques ou la biothérapie. Il s’agit d’anticorps qui contrecarrent l’action de protéines qui, elles-mêmes, favorisent le processus d’inflammation de la muqueuse intestinale des patients souffrant de MICI. Grâce à la biothérapie, les patients régulent leur immunité et réduisent l’inflammation à long terme. Les médicaments les plus utilisés sont les anti-TNF-α, (infliximab, adalimumab ou golimumab), le vedolizumab et l'ustekinumab.
Dans la rectocolite hémorragique, le tofacitinib (traitement non-biologique) est disponible depuis peu.
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