Annick Vanclooster, infirmière à l’UZ Leuven
Annick Vanclooster est infirmière métabolique. Au quotidien, elle organise les soins des patients atteints par une maladie lysosomale et leur offre un appui administratif pour les demandes de remboursement.
Il y a 3,5 ans, alors que je travaillais depuis six mois à l’UZ Leuven, j’ai appris qu’un poste se libérait au Centre des maladies métaboliques de l’hôpital. D’emblée, ce job m’a intéressée car j'ai toujours ressenti une certaine fascination pour les maladies rares. De plus, le personnel infirmier de ce service a l'opportunité d'assister 2 à 3 fois par an à des congrès nationaux ou internationaux. Il travaille aussi de façon très autonome, approche que j’apprécie beaucoup.
C’est exact. Je suis titulaire d’un baccalauréat en soins infirmiers et d’un master de sage-femme. Ces dernières années, je me suis spécialisée dans les maladies lysosomales en me documentant par moi-même et en assistant à des congrès ou à des réunions avec les médecins en chef.
Je planifie avec le patient les traitements qui seront dispensés à l’hôpital: j’examine quel jour convient le mieux, réserve un lit, commande les médicaments, etc. Pendant le traitement, je m’assure que tout se passe bien et je remplis les documents relatifs au remboursement. Lors des consultations, je me charge également, si nécessaire, d'effectuer les prises de sang. Régulièrement, je dépouille la littérature scientifique afin de déterminer comment nous pourrions améliorer les méthodes de prise en charge. Enfin, j’assiste aux réunions de concertation avec les autres membres de l’équipe multidisciplinaire: le médecin, mais aussi le psychologue, l’assistant social, le diététicien… Ces réunions ont pour but d’améliorer la prise en charge de chaque patient.
La majorité d’entre eux ont la maladie de Pompe, de Fabry, de Gaucher ou une forme de mucopolysaccharidose (MPS). Les autres souffrent de maladies lysosomales encore plus rares. Comme je rencontre fréquemment les malades, je tisse des liens étroits avec eux. La moitié de nos patients viennent une fois par semaine ou tous les 15 jours pour leur enzymothérapie. Les autres passent tous les 3 mois.
Les patients sont demandeurs d'une administration à domicile de l’enzymothérapie. De nombreuses études révèlent qu’ils sont moins stressés et qu'ils bénéficient d'un meilleur confort lorsqu'ils suivent le traitement à la maison. C’est plus pratique pour eux et augmente donc leur qualité de vie. La thérapie à domicile est déjà pratiquée en Angleterre, aux Pays-Bas et en Scandinavie, mais pas encore en Belgique malheureusement.
Partager et imprimer cet article
La maladie de Pompe se caractérise par une faiblesse musculaire. Le patient peut rencontrer des difficultés pour se déplacer,...
Lire la suiteLes maladies lysosomales relèvent du registre des pathologies rares. Par conséquent, il n'y a à ce jour que peu de cas de...
Lire la suiteDans la maladie de Gaucher, l’hépatosplénomégalie est due à une infiltration du foie et de la rate par les cellules de Gauche...
Lire la suiteLa plupart des patients atteints de la maladie de Fabry, interrogés lors d'une enquête menée au sein de l'IPG*, d...
Lire la suiteVRTNWS s'est rendu à la Journée contre le cancer pour jeter un coup d'œil à l'hôpital universitaire d'Anvers, qui travaille assidûment à une avancée : «C'est prometteur,...
Lire la suiteCancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive