Risques

La diminution progressive des oestrogènes entraîne une atrophie progressive du vagin. L'ensemble des muscles génitaux s'amenuise également avec la ménopause. Ce phénomène contribue à la "descente d'organe" et une diminution de la tonicité des sphincters surtout urinaires. Les femmes ressentent alors soit "une boule dans le vagin", signe d'une descente du col de l'utérus qui peut même sortir du vagin, soit de l'incontinence urinaire à l'effort (toux, éternuement, monter un escalier...), soit les deux.

Renouvellement des os

L'os est un organe en perpétuel remaniement: certaines cellules (ostéoblastes) fabriquent le tissu osseux dur par dépôt de calcium alors que d'autres cellules (ostéoclastes) sont là pour le résorber afin de permettre son renouvellement. Avec la chute des oestrogènes, les ostéoclastes vont l'emporter progressivement sur les ostéoblastes: l'os va perdre sa densité (ostéopénie) et peut même devenir franchement fragile et cassant (ostéoporose).

Facteurs de risque d'ostéoporose

Le risque d'ostéoporose est plus élevé:

• en cas de ménopause avant 45 ans,
• de tabagisme,
• de maigreur,
• d'insuffisance d'apport en calcium,
• de manque d'exercice physique,
• de prise de corticoïde pendant longtemps.

Sujet très controversé... Les études font état d'une prise de poids entre 5 et 10 kg chez 80% des femmes entre 45 et 55 ans. Le changement d'humeur, la perte de l'estime de soi, la diminution d'activité sont autant de facteurs, en plus de la chute d'hormones, qui sont responsables de ce gain progressif de poids.

Les femmes jeunes ont un risque cardiovasculaire moindre que celui des hommes de même âge. C'est dû aux oestrogènes qui diminuent le taux de cholestérol et augmentent l'élasticité des artères. Cet effet protecteur s'amenuise après le début de la ménopause à cause de la chute des oestrogènes. Vers 65 ans, le risque chez les femmes rejoint celui des hommes.