Bradykinésie veut simplement dire «peu de mouvement». Le patient parkinsonien remarque souvent une difficulté à réaliser des gestes simples comme boutonner une chemise voire même se retourner dans son lit. L'écriture devient plus petite. La voix devient plus monotone et plus basse.
Certains mouvements automatiques sont également touchés par cette bradykinésie. Le patient parkinsonien cligne moins fréquemment des yeux. Il avale aussi moins souvent sa salive ce qui peut parfois donner l'impression fausse de «beaucoup saliver». Le visage est moins expressif et, pour cette raison, parfois qualifié de figé.
Les problèmes médicaux liés à la maladie de Parkinson sont nombreux. Le but n'est pas d'en faire une liste exhaustive. Si l'un d'entre eux venait à se manifester, il faut examiner avec le médecin traitant s'il est apparu dans le cadre de la maladie ou s'il a une autre cause.
Avec l'âge, les problèmes articulaires et le manque d'exercice, la taille des pas va en diminuant chez beaucoup de gens. Chez le patient parkinsonien, cette marche à petits pas s'accompagne souvent d'une diminution de balancement du bras qui tremble et d'une difficulté à lever les pieds. Tourner en marchant devient aussi difficile et se fait en plusieurs fois.
Au fil du temps, le corps du patient parkinsonien peut s'incliner de plus en plus vers l'avant. Quand il marche, le patient peut avoir l'impression d'être projeté vers l'avant, comme s'il poursuivait son centre de gravité. Dans les cas extrêmes, le patient peut involontairement se retrouver entraîné vers l'avant en marchant de plus en plus vite, mais toujours à petits pas, sans pouvoir s'arrêter, si ce n'est en tombant.
Le démarrage peut également être difficile. Lorsque le patient commence à marcher, il peut faire du surplace en piétinant sans avancer. Lorsque la maladie de Parkinson évolue, les patients peuvent aussi avoir des difficultés à passer le seuil d'une porte, même s'il n'y a pas d'obstacle au sol. Devant la porte, le patient se bloque et piétine.
Le tremblement concerne plus de 7 Parkinsoniens sur 10. Ce qui veut dire que certains patients parkinsoniens ne trembleront jamais. En début de maladie, il s'agit incontestablement d'un des symptômes les plus visibles. Mais ce n'est certainement pas toujours le symptôme le plus handicapant.
Tous les tremblements ne sont pas parkinsoniens. En d'autres termes, souffrir d'un tremblement ne veut pas dire avoir une maladie de Parkinson.
Le tremblement parkinsonien possède les caractéristiques suivantes:
De nombreux patients atteints de la maladie de Parkinson présentent, en parallèle à l'atteinte du mouvement, un ralentissement de certaines fonctions intellectuelles: ralentissement de la pensée, difficulté à réaliser des tâches complexes, difficulté à planifier… Ces atteintes peuvent cependant être peu importantes, au point où elles ne sont pas remarquées par le patient ni même par l'entourage.
Le vieillissement augmente généralement le risque de développer une démence telle que la maladie d'Alzheimer. C'est encore plus le cas chez le patient parkinsonien. En effet, le risque de démence est 6 fois plus important qu'en l'absence de Parkinson. La démence parkinsonienne diffère nettement de la maladie d'Alzheimer.
Certains médicaments, comme les médicaments anticholinergiques, peuvent provoquer ou aggraver les troubles intellectuels. Il est donc très important d'en parler à son médecin qui, en analysant la liste des traitements, pourra déterminer si certains sont en cause.
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Geert Rosseel, patient parkinsonien et membre du comité d’administration de la Vlaamse Parkinsonliga
Flore Bellefontaine, accompagnatrice psychosociale à l’Association Parkinson
Jean-Pierre Vandenberk, parkinsonien et concepteur d’un pilulier minuteur
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive