Les liens entre asthme et rhinite allergique sont particulièrement étroits. L'association fréquente des deux maladies s'explique par l'atopie (qui prédispose aux réactions allergiques quelles qu'elles soient) mais aussi par la continuité des voies aériennes. Ainsi, lorsqu'une inflammation se produit au niveau de l'appareil respiratoire, elle peut entraîner "en haut" (le nez) une rhinite et "en bas" (les bronches) une réaction asthmatique.
Ainsi, la plupart des asthmatiques présentent aussi des rhinites allergiques (80% des cas). Seuls les enfants semblent épargnés par cette association. En effet, chez les enfants asthmatiques, la rhinite apparaît seulement vers 10 ou 12 ans, pour des raisons qu'on s'explique encore mal.
Par ailleurs, environ la moitié des personnes touchées par une rhinite liée aux acariens développeront aussi un asthme. Si la rhinite peut être considérée comme un facteur de risque pour l'asthme, elle n'y est donc pas systématiquement associée. En effet, si les deux maladies sont favorisées par un terrain atopique, l'asthme suppose en outre une hyperréactivité bronchique qui n'est pas présente chez tous les allergiques.
Réalisé en collaboration avec le Dr Olivier Michel de la Clinique d'Immunoallergologie du CHU Brugmann à Bruxelles.
Une des complications fréquentes de la rhinite est la sinusite ou, plus exactement, la rhinosinusite; puisqu'il n'y a en vérité jamais de sinusite sans rhinite! La rhinosinusite mérite d'être traitée rapidement car ses conséquences peuvent être importantes. Situés dans une zone délicate -près des méninges du cerveau- les sinus sont une zone particulièrement sensible. Leur inflammation peut par ailleurs entraîner des douleurs chroniques, des céphalées ainsi qu'une perte d'odorat.
Par ailleurs, il faut rappeler que la rhinite allergique, qui dure parfois plusieurs mois, peut chez certaines personnes entraîner de sérieuses répercussions sur la qualité de vie. La fatigue qu'elle entraîne n'est en effet pas négligeable et mérite d'être prise en considération lors de la consultation.
Réalisé en collaboration avec le Dr Olivier Michel de la Clinique d'Immunoallergologie du CHU Brugmann à Bruxelles.
Le nez, la bouche, le pharynx et le larynx constituent les voies respiratoires (ou aériennes) supérieures. La trachée, les bronches...
Lire la suiteLa rhinite allergique correspond à une réaction excessive de la muqueuse du nez face à certaines substances considérées à tort comme nocive...
Lire la suiteActuellement, dans les pays industrialisés, environ 15 à 20% de la population seraient concernés par la rhinite allergique, parfois sans être diagnos...
Lire la suiteGénéralement, un diagnostic de rhinite allergique s'effectue, après interrogatoire du patient, à l'aide de tests cutanés, aussi appelés "prick-test". Le prick-test,...
Lire la suitePour soigner les symptômes allergiques, le médecin peut prescrire des antihistaminiques -administrés par voie orale ou par injection- qui vont directement b...
Lire la suiteComme son nom l'indique, la désensibilisation consiste à rendre la personne allergique plus tolérante à l'allergène en lui administr...
Lire la suiteArthrose
Bronchite chronique
Cancer du poumon
Covid-19
Déficit en lipase acide lysosomale
Greffe d'organes
Hémophilie
Hypertension
Insomnie
Lymphomes
Maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI)
Mélanome
Myélome multiple
Peur du Vaccin
Sclérose en plaques
Soins de plaies