Une fois l'allergène repéré, la première mesure consiste à essayer de l'éviter. En cas d'allergie aux poils d'animaux ou à certains aliments, l'éviction est assez simple à mettre en place. Lorsqu'il s'agit d'une allergie aux acariens, cela peut évidemment devenir plus compliqué. Laver fréquemment les draps de lits et rideaux à l'eau chaude, conserver un taux d'humidité peu élevé (moins de 50%), aspirer régulièrement et dire adieu à ses tapis est un bon début.
Par contre, lorsqu'il s'agit d'une allergie aux pollens, les choses deviennent réellement plus compliquées! Si l'on peut renoncer à tondre sa pelouse ou à faire sécher son linge dehors, il est difficile d'échapper, à certains moments de l'année, à de fortes concentrations de pollens.
Réalisé en collaboration avec le Dr Olivier Michel de la Clinique d'Immunoallergologie du CHU Brugmann à Bruxelles.
Comme son nom l'indique, la désensibilisation consiste à rendre la personne allergique plus tolérante à l'allergène en lui administrant des doses de plus en plus importantes de cet allergène.
Le processus de désensibilisation s'étale sur environ deux ans. Efficace dans environ 70% des cas, la désensibilisation possède des effets durables, ce qui en fait un traitement de choix dans les allergies. Elle est particulièrement utilisée en cas de rhinite allergique liée aux pollens et/ou aux acariens.
Ce traitement s'administre par injections (d'abord hebdomadaires, puis progressivement plus espacées) ou via des gouttes à déposer tous les jours ou tous les deux jours sous la langue ou avec un spray buccal. Des comprimés devraient apparaître dans les années qui viennent.
Réalisé en collaboration avec le Dr Olivier Michel de la Clinique d'Immunoallergologie du CHU Brugmann à Bruxelles.
Pour soigner les symptômes allergiques, le médecin peut prescrire des antihistaminiques -administrés par voie orale ou par injection- qui vont directement bloquer le processus allergique en empêchant l'action de l'histamine, cette substance libérée par les cellules porteuses d'IgE et responsable des symptômes allergiques. Contrairement aux premières versions, les antihistaminiques dits de "deuxième génération" entraînent beaucoup moins de phénomènes de somnolence et sont donc nettement plus confortables.
Les décongestionnants (gouttes ou spray pour le nez), appelés aussi vasoconstricteurs, sont fréquemment utilisés pour soulager l'obstruction nasale dans le rhume des foins. Déconseillés chez la femme enceinte, ils ne doivent pas être utilisés plus de 3 à 5 jours consécutifs. Leur utilisation prolongée peut en effet entraîner une rhinite dite "médicamenteuse", qui n'arrangera pas la première!
Les corticostéroïdes nasaux en spray permettent de lutter contre l'inflammation nasale et de soulager ainsi les symptômes de l'allergie. Contrairement aux corticostéroïdes par voie générale, ils sont très bien supportés, les contre-indications étant très peu nombreuses. Certains de ces sprays associent décongestionnants et corticoïdes.
Réalisé en collaboration avec le Dr Olivier Michel de la Clinique d'Immunoallergologie du CHU Brugmann à Bruxelles.
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