Publié le 23/02/2011 à 23:14
La découverte de chercheurs chinois ouvre de nouvelles perspectives pour le traitement et le diagnostic de la sclérose en plaques (SEP).
La sclérose en plaques est loin d'être une maladie rare. Dans notre pays, elle touche entre 10.000 et 12.000 personnes. Certains de ses mécanismes restent encore mal connus et aucun traitement curatif n'existe à ce jour. La recherche continue toutefois d'avancer comme le prouve la découverte de chercheurs chinois. Ces derniers ont réussi à isoler un micro-ARN, un élément de notre patrimoine génétique, qui semble fortement lié à la production de certaines des cellules du système immunitaire en cause dans la sclérose en plaques. Au cours d'expériences sur des souris, les chercheurs ont pu établir un lien entre ce micro-ARN et la sévérité de la sclérose en plaques.
Les chercheurs ont également remarqué chez certains patients qu'à la suite d'un traitement corticoïde, traitement habituellement utilisé lors d'une poussée, ce micro-ARN était moins présent. Il serait donc également possible d'agir sur celui-ci. La piste reste, bien entendu, théorique mais elle permettra peut-être de développer de nouvelles approches thérapeutiques. Et donc de nouveaux traitements contre la sclérose en plaques.
Ce micro-ARN pourrait également permettre de faciliter le diagnostic de sclérose en plaques. Pour l'instant, ce diagnostic se base principalement sur la survenue de plusieurs incidents neurologiques; lorsque l'inflammation attaque le système nerveux en entraînant l'apparition de symptômes: baisse de la vue, diminution de force, etc. Il est donc en général posé après plusieurs poussées. Il est de plus parfois difficile de distinguer la sclérose en plaques d'autres maladies inflammatoires du système nerveux comme la neuromyélite optique. Le diagnostic peut donc être compliqué.
La découverte de ce micro-ARN pourrait faciliter la tâche des médecins. Il est en effet facilement repérable dans le sang. Sa présence plus ou moins prononcée et associée à une protéine bien particulière pourrait dès lors permettre un diagnostic plus précis de la sclérose en plaques. Elle pourrait également améliorer l'évaluation de l'efficacité du traitement.
Partager et imprimer cet article
50 à 70% des patients SEP font face un jour à des troubles sexuels. Baisse de la libido ou du plaisir, douleurs, diminution de la lubrification vaginale ou troubles de l'...
Lire la suiteLa ligue flamande de sclérose en plaques (MS-Liga Vlaanderen) a lancé en 2010 un programme de Mindfulness destiné aux person...
Lire la suiteLa marijuana bénéfique en cas de SEP? Certains patients en ont fait l'expérience et avancent que oui! Du coup, de nombreuses recher...
Lire la suiteLe stress augmente-il les risques d’apparition de la sclérose en plaques? Une question sur laquelle s’est penchée une équipe de chercheurs de l’Université de Bergen....
Lire la suiteLe slogan de la campagne est "I Connect, We Connect" et le hashtag de la campagne est #MSConnections. MS Connections s'attaque aux barrières sociales qui font que les per...
Lire la suiteLe Pr Souraya El Sankari (Service de neurologie, Cliniques Universitaires St-Luc) revient sur l’importance du diagnostic pour la bonne prise en charge de la sclérose en plaques.
Dr Danny Decoo, neurologue, AZ Alma
Joyce, 44 ans
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive