Publié le 23/01/2013 à 16:16
Les traitements contre la sclérose en plaques peuvent induire des effets secondaires indésirables. La règle d’or pour en atténuer l’impact au maximum: le dialogue avec votre médecin.
Les traitements de fond de la sclérose en plaques agissent sur le système immunitaire. Ils permettent de diminuer la fréquence des poussées et sont susceptibles de retarder la progression de la maladie. Mais les traitements de fond de première ligne, comme les interférons et la Copaxone, sont susceptibles d’induire des effets secondaires qu’il est important de comprendre et maîtriser.
À court terme, les effets secondaires des traitements de première ligne sont essentiellement de deux types:
Cet effet indésirable s’estompe d’injection en injection. C’est au cours des trois premiers mois de traitement qu’il est le plus intense.
Deux recommandations pour atténuer ces symptômes gênants:
La fréquence des injections varie d’un médicament à l’autre: de une à plusieurs fois par semaine pour les interférons à une fois par jour pour l’acétate de glatiramère. A côté de la fréquence d’administration de ces médicaments, on peut aussi observer une différence entre injections sous-cutanées et intra-musculaires. Ces dernières sont souvent plus douloureuses. Dans tous les cas, il est conseillé de varier les sites d’injection pour réduire l’irritation au maximum. Il faut donc aussi éviter de privilégier les endroits devenus moins sensibles à la douleur suite à ces injections. Autre conseil pour atténuer la sensation douloureuse: attendre que le produit soit à température ambiante avant de l’injecter. Prendre soin de sa peau après l’injection en y appliquant des crèmes spécifiques (comme la Traumatil ou la crème au Calendula, par exemple) peut aussi aider.
La sclérose en plaques est une maladie complexe: ses symptômes, la manière dont elle évolue et les réactions aux traitements sont extrêmement variables d’une personne à l’autre. Il est impossible de prévoir à l’avance qui sera affecté par les effets secondaires des médicaments et dans quelle ampleur. Un conseil aux personnes concernées: faire part de ses difficultés à son médecin. «Le panel des médicaments existants est large et ne cesse de s’enrichir», rappelle le Dr Dive, neurologue. «Mais il ne faut surtout pas arrêter son traitement sans avoir sollicité au préalable un avis médical. C’est en discutant avec le patient que son médecin peut lui proposer les produits qui lui conviennent le mieux.»
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Dr Danny Decoo, neurologue, AZ Alma
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