Pour le maintien de la position debout, les bras ont une propension naturelle à se replier et les jambes et le tronc à s'étendre, se redresser. Ces positions réflexes sont, en partie, inhibées, c'est-à-dire contrôlées par le cerveau lors des mouvements pour permettre une marche souple et la manipulation de petits objets.
Si les voies de contrôle du cerveau sur la moelle sont abîmées, lésées, le corps aura tendance, de façon exagérée, à rejoindre cette positon bras repliés, jambes et tronc tendus.
Parfois, le moindre mouvement un peu rapide peut provoquer des contractions intenses des muscles: ce sont les spasmes. Ceux-ci sont souvent douloureux et toujours gênants.
La nuit, de petits soubresauts musculaires répétés, les myoclonies, peuvent perturber gravement le sommeil sans même que le patient n'en soit conscient. C'est alors le conjoint qui est réveillé!
Au stade débutant de la sclérose en plaques, ce déficit de contrôle par le cerveau peut se manifester par des réflexes anormalement vifs au niveau des bras et des jambes. Si les lésions cérébrales sont plus prononcées, les muscles concernés seront continuellement tendus: c'est la spasticité. Cette contraction permanente des muscles, des membres et du tronc gêne les mouvements, les rend moins précis et plus mécaniques voire les empêche complètement. La spasticité peut aussi s'avérer très douloureuse.
La 4-aminopyrdine, une molécule utilisée depuis longtemps, est maintenant disponible sous une forme à libération retardée: la Famprifine®. Cette nouvelle forme augmente les chances du patient de répondre au traitement et en diminue les effets secondaires. Chez 1/3 des patients, la Fampridine® diminue la raideur, accélère et rend plus fluides les mouvements, y compris la marche.
Le meilleur traitement de la spasticité reste la kinésithérapie d'assouplissement. Les médicaments antispastiques, (Dantrium®, Lioresal® et Sirdalud®) peuvent aider à combattre la spasticité et dans une moindre mesure les spasmes et les myoclonies.
En cas de spasticité importante des membres inférieurs, invalidante et résistante aux traitements, une pompe à baclofen pourra être installée. Cette technique chirurgicale consiste à implanter sous la peau une pompe qui diffuse directement dans le liquide céphalo-rachidien entourant la moelle un médicament, le baclofen, qui lutte contre la spasticité.
L’endermologie est une technique utilisée dans la lutte contre la cellulite ou pour le traitement des cicatrices. Selon une récente étude1, il semble désormais que cett...
Lire la suiteÀ l'heure actuelle, une grande partie des traitements de fond de la sclérose en plaques (SEP) sont administrés par injection. Les patients SEP concernés sont amenés à s...
Lire la suite70 personnes atteintes de sclérose en plaques (SEP) récurrente-rémittente ont participé à cette étude menée par un groupe de chercheurs argentins (1).
Pendant 2 ans,...
Lire la suiteLa fatigue est un symptôme fréquent et très invalidant de la sclérose en plaques (SEP). 75% des patients s’en plaignent (1)! Ma...
Lire la suiteFourmillements dans un membre, troubles de la vue, perte de force ou de sensibilité… S’agit-il d’une poussée inflammatoire? Quelques critères doivent être présents.
Lire la suiteLe slogan de la campagne est "I Connect, We Connect" et le hashtag de la campagne est #MSConnections. MS Connections s'attaque aux barrières sociales qui font que les per...
Lire la suiteLe Pr Souraya El Sankari (Service de neurologie, Cliniques Universitaires St-Luc) revient sur l’importance du diagnostic pour la bonne prise en charge de la sclérose en plaques.
Dr Danny Decoo, neurologue, AZ Alma
Joyce, 44 ans
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive