Les atteintes intellectuelles de la sclérose en plaques sont directement liées à la perte de neurones au sein du cerveau. Au cours de l'évolution de la SEP, certains axones, câbles de connexions entre les neurones, sont abîmés, littéralement coupés. Les neurones vont dégénérer et mourir. Si les plaques se multiplient, la quantité de neurones perdus va augmenter et les performances du cerveau diminuer.
Le patient attient de SEP ne devient pas brutalement dément, amnésique ou incapable de parler ou de raisonner. Le cerveau sera simplement plus lent, plus vite dépassé. Ainsi, les premiers troubles intellectuels observés sont des difficultés de concentration, un ralentissement des performances, des oublis à court terme. En apparence, ces troubles ne se distinguent pas de ceux observés chez des personnes fatiguées ou angoissées. Qui n'a jamais oublié où il avait posé son bic? Qui n'a jamais eu des difficultés à suivre une discussion à plusieurs? Etc.
Chez les patients atteints de troubles intellectuels, ces difficultés surviennent plus fréquemment et gênent la vie professionnelle et sociale. Dans le doute, un bilan des capacités intellectuelles peut être réalisé par un neuro-psychologue. Ce type de bilan permet de mieux cerner les capacités intellectuelles préservées ou atteintes en vue d'une éventuelle rééducation.
Il n'existe pas de traitements efficaces pour augmenter les capacités intellectuelles déficientes. Il convient donc surtout d'éviter les facteurs aggravants:
- la prise de calmants ou somnifères;
- l'alcool;
- la fatigue;
- le stress.
Enfin, les traitements de fond de la sclérose en plaques, en ralentissant l'apparition de nouvelles lésions, freinent la dégradation des capacités intellectuelles.
Dr Emmanuel Bartholomé
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