L'interféron bêta est une protéine particulière, appelée cytokine, naturellement présente dans notre corps. Une cytokine est une sorte de messager entre les cellules de notre corps. L'interféron bêta aide le système immunitaire à combattre les infections et les tumeurs. Il sert à réguler de nombreux systèmes de défense dans notre corps. Parmi tous ses effets, nous ne savons pas encore avec certitude lequel est bénéfique dans la sclérose en plaques. Les interférons sont les premières cytokines à avoir été fabriquées, synthétisées hors du corps humain et à avoir été utilisées comme traitement à grande échelle.
L'Avonex® est utilisé à raison d'une fois par semaine en injection intramusculaire. Le Betaferon® est utilisé en injection sous-cutanée une fois tous les deux jours et le Rebif® en injection sous-cutanée trois fois par semaine.
Le Plegridy®, forme modifiée d’un interféron bêta, s’administre en sous-cutané une fois toutes les deux semaines.
Le principal effet secondaire, commun à tous les interférons, est un syndrome pseudo-grippal après les injections. Les symptômes sont ceux de la grippe: température élevée, fatigue, douleurs musculaires, céphalées, etc.
Ils durent de quelques heures à une journée et sont atténués par la prise de paracétamol ou d'anti-inflammatoires. Ils sont très variables d'une personne à l'autre et s'atténuent d'injections en injections. Après un mois de traitement, ils sont déjà plus faibles et atteignent leur minimum après trois mois. Après quoi, s'ils persistent, ils sont plus ou moins bien tolérés et doivent être considérés comme le prix à payer pour bénéficier du traitement.
Des contrôles sanguins réguliers sont réalisés surtout la première année de traitement. Des perturbations des enzymes du foie et une diminution des globules blancs sont possibles. Ces perturbations n'imposent que rarement un arrêt du traitement. Avec le recul, aucun effet secondaire significatif à long terme n'a été observé. Les injections peuvent provoquer des rougeurs, douleurs ou gonflements au niveau de la peau. Ces effets secondaires cutanés sont moins intenses et plus rares lors des injections intramusculaires.
La sclérose en plaques (SEP) touche 2,8 millions de personnes dans le monde. Sa cause n'est pas connue, mais l'un des principaux suspects est le virus d'Epstein-Barr (EBV), un viru...
Lire la suiteDès l’origine, le diagnostic de sclérose en plaques (SEP) est ardu à poser. Il n’existe à l’heure actuelle aucun test décisif pour le confirmer à lui seul. Le spécialiste doit donc...
Lire la suiteLes neurologues de l’«International Panel on Diagnosis of MS» ont revu les critères de McDonald en 2017. Ces critères constituent une aide au diagnostic de la SEP par le biais de...
Lire la suiteSchématiquement, on peut distinguer les traitements de la sclérose en plaques (SEP) dits «de première ligne» de ceux de «deuxième ligne» ou de «haute efficacité». Ces derniers, p...
Lire la suiteFourmillements dans un membre, troubles de la vue, perte de force ou de sensibilité… S’agit-il d’une poussée inflammatoire? Quelques critères doivent être présents.
Lire la suiteLe dyméthyl fumarate (commercialisé sous le nom de Tecfidera) est un médicament anti-inflammatoire à prendre par voie orale, à raison de deux com...
Lire la suiteDepuis fin 2007, un nouveau traitement est disponible dans la sclérose en plaques. En empêchant la pénétration des globules blancs dans le cerveau, le natalizumab pr...
Lire la suiteDes études épidémiologiques ont démontré l'importance du lieu de séjour avant l'âge de 15 ans sur le risque de développer la sclérose en p...
Lire la suiteLa mitoxantrone est un puissant immunosuppresseur qui agit en interférant avec la multiplication et la fonction de certains globules bl...
Lire la suitePour les trois interférons et le Copaxone®, une infirmière spécifiquement formée viendra à domicile pour apprendre au patient à se piquer. Il est utile qu'un proche soit présent af...
Lire la suiteL'acétate de glatiramère est un mélange de petits morceaux de protéines, des peptides qui ressemblent à la myéline. Injectés quotidiennement (Copaxone® 20 mg/ml) ou tous...
Lire la suiteDr Barbara Willekens, neurologue à l’UZ Antwerpen
Arthrose
Bronchite chronique
Cancer de la prostate
Cancer du poumon
Covid-19
Covid-19 et fake news
Déficit en lipase acide lysosomale
Diabète
Gastro-enterite
Greffe d'organes
Hémophilie
Hypertension
Intolérance au lactose
Mélanome
Myélome multiple
Peur du Vaccin