Depuis son AVC, ma mère souffre d'une hémiplégie et de différents troubles qui l'handicapent beaucoup. Elle ne pouvait plus vivre seule. Il a donc fallu prendre une décision: la placer en institution ou l'installer chez moi. J'ai opté pour la deuxième solution. D'autant plus qu'en tant qu'infirmière à domicile, je savais pouvoir m'occuper d'elle convenablement.
Après son AVC, elle a rapidement développé de la spasticité sur tout le côté gauche du corps. La spasticité complique certaines tâches quotidiennes, comme la toilette. À cause de son bras spastique, il lui est plus difficile par exemple d'accéder à son aisselle pour la laver. J'ai donc dû trouver des solutions. Quand elle est dans son fauteuil, j'essaye en général de maintenir ses membres dans une position correcte à l'aide de coussins. De cette manière, elle est installée plus confortablement et nous évitons au maximum les rétractions musculaires. Gérer sa spasticité est un travail au quotidien... Mais quel plaisir lorsque je constate qu'elle se sent mieux!
"Pour limiter les séquelles d'un AVC, le traitement doit être donné au patient dans les 4 heures 30 qui suivent l'apparition subite des premiers symptômes: hémiplégie, perte de sensibilité d'un seul côté du corps..."
"Le traitement – appelé thrombolyse – permet d'améliorer le pronostic fonctionnel du patient. C'est-à-dire, sa capacité à récupérer et sa probabilité de vivre normalement dans les mois qui suivent l'AVC. Dans certains cas, la récupération est complète; dans d'autres, la thrombolyse permet d'atténuer les séquelles à long terme: troubles du langage, cognitifs, moteurs... Et parmi ces séquelles motrices, la spasticité."
"Oui, ce symptôme n'apparaît en général que quelques semaines après l'accident vasculaire cérébral. Il est important de surveiller le patient afin de le déceler le plus rapidement possible. Une prise en charge rapide de la spasticité peut en effet permettre de diminuer son impact et de prévenir l'apparition des douleurs ou des rétractions musculaires qui y sont liées."
La survenue de la spasticité musculaire après un AVC est liée au fait que le cerveau lésé ne parvient plus à inhiber l’activité du muscle. Elle est donc un reflet de...
Lire la suiteUne spasticité sévère peut dans certains cas entraîner une marche qui a perdu de sa souplesse. Ce qui provoque une importante fatigabilité des membres inférieurs et peut...
Lire la suiteEn cas de spasticité sévère, les troubles moteurs des membres supérieurs les plus fréquents sont le flexum du coude (le coude reste fléchi en permanence), la main spastiq...
Lire la suiteLa méditation en pleine conscience fera-t-elle bientôt partie des traitements de la spasticité après un AVC?
Dans le cadre d’une étude, des personnes atteintes de spasti...
En cas de spasticité sévère, les troubles moteurs des membres supérieurs les plus fréquents sont le flexum du coude (le coude reste fléchi en permanence), la main spastiq...
Lire la suiteUne spasticité sévère peut dans certains cas entraîner une marche qui a perdu de sa souplesse. Ce qui provoque une importante fatigabilité des membres inférieurs et peut...
Lire la suiteMarie, 59 ans
Dr Patricia Redondo, neurologue au CHU Tivoli et membre du Belgian Stroke Council
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive