En 2019, si la grande majorité des fumeurs ont choisi les cigarettes (68%), près de 37% optaient plutôt ou également pour le tabac à rouler. 33% préféraient la cigarette électronique, seule ou avec les cigarettes et le tabac à rouler. De plus, 25% de la population belge a déjà fumé une cigarette électronique. 14% l’ont essayée, mais ont arrêté.
On estime qu’environ 3% de la population belge fume régulièrement du cannabis. Sans surprise, c’est chez les 15-24 ans que la prévalence des consommateurs est la plus forte: 7 à 8% selon les enquêtes. Or, généralement, le cannabis est fumé sous forme de joint. Les fleurs séchées («herbe») ou la résine («shit») émiettée sont roulées dans du papier à cigarette et sont le plus souvent mélangées à du tabac. La consommation du cannabis doit donc aussi être considérée comme une forme de tabagisme.
Source: Comportement des fumeurs en Belgique. Rapport 2013 adressé à la Fondation contre le Cancer.
Article réalisé avec la collaboration de Jacques Dumont, tabacologue à l’Hôpital Érasme.
La fumée de cigarette résultant de la combustion contient plus de 4.000 substances chimiques, dont au moins une soixantaine sont cancérigènes ou fortement toxiques. Exemples: le monoxyde de carbone, les goudrons, l’arsenic, l’acétone, l’ammoniac, le mercure, le benzène, le plomb, etc.
L’expression «tabagisme passif» désigne le fait d’inhaler involontairement la fumée du tabac présente dans l’air. Or, aucun système de ventilation ou de filtrage d’air ne rend la fumée de tabac inoffensive…
On estime que le tabagisme passif entraîne chaque année le décès de plusieurs dizaines de milliers d’adultes non fumeurs dans l’Union européenne.
Le tabagisme passif augmente le risque de cancer du poumon, de maladies cardio-vasculaires, de pathologies des voies respiratoires (asthme, etc.) et de mort subite du nourrisson.
Sans oublier la gêne provoquée par la fumée de tabac chez certaines personnes: irritation des yeux, maux de tête, nausées, etc.
Article réalisé avec la collaboration de Jacques Dumont, tabacologue à l’Hôpital Érasme.
En 2019, la Belgique comptait 23% de fumeurs. Ce qui représente une légère baisse par rapport à 2013, où il y avait encore 27% de Belges qui fumaient. Ces 3 dernières années, le nombre de fumeurs est toutefois resté stable. Une petite moitié de la population (40%) n'a encore jamais fumé ou fume de temps à autre, tandis que 32% ont arrêté.
Pendant longtemps, les hommes étaient plus nombreux à fumer que les femmes. Mais la tendance initiée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale se poursuit et les femmes rattrapent progressivement leur retard. Le pourcentage de fumeurs par rapport à celui des fumeuses dépend fortement du groupe d’âge et de la situation économique.
L’âge influence la fréquence du tabagisme («fumeur quotidien» ou «fumeur occasionnel»). Il est surtout répandu dans la tranche des 25 à 34 ans, où elle varie entre 16 et 18%.
*Source: Comportement des fumeurs en Belgique. Rapport 2013 adressé à la Fondation contre le Cancer. Article réalisé avec la collaboration de Jacques Dumont, tabacologue à l’Hôpital Érasme.
La dépendance ou l’addiction à un produit comme le tabac se définit comme l’incapacité ou la (grande) difficulté d’une personne à s’en passer. La dépendance tabagique est aussi bien physique que psychologique et comportementale.
Toutes les drogues n’induisent pas de dépendance physique: outre le tabac, seuls l’alcool, les opiacés (héroïne, morphine, etc.) et certains médicaments psychotropes (anxiolytiques, etc.) provoquent des symptômes physiques de manque lors du sevrage.
Dans le tabac, la nicotine est la principale substance addictive. C’est elle qui rend «accro» et ce, dès les premières cigarettes. Le tabac serait aussi rapidement addictif que… l’héroïne! D’aucuns le considèrent d’ailleurs comme une véritable «drogue dure».
L’emprise du tabac est également psychique et comportementale. Un fumeur fume:
Le tabagisme est souvent associé à certaines co-addictions. Il existe notamment une corrélation positive entre consommation d’alcool et de tabac. Cette association est «dose-dépendante»: les gros fumeurs boivent plus que les petits fumeurs. Inversement, les gros buveurs fument davantage que les petits buveurs. Les fumeurs présentant un problème d’alcoolisme rencontrent plus de difficultés pour arrêter de fumer.
Article réalisé avec la collaboration de Jacques Dumont, tabacologue à l’Hôpital Érasme.
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