La prise en charge de la BPCO implique nécessairement l'arrêt du tabac, cause principale de la maladie. En effet, le pronostic du patient est en grande partie déterminé par la poursuite ou l'arrêt de sa pratique tabagique. Ainsi, on estime que la fonction respiratoire décroît trois à cinq fois plus vite chez ceux qui continuent de fumer. Le traitement de la BPCO commence donc d'abord par l'abandon de la cigarette.
Arrêter de fumer est plus facile à dire qu'à faire. C'est pourquoi il existe aujourd'hui de nombreuses possibilités de prise en charge multidisciplinaire pour le fumeur qui souhaite arrêter. En effet, dans la plupart des cas, la dépendance à la cigarette est à la fois physique et psychologique. Pour réussir à arrêter, il est donc nécessaire d'agir sur ces deux pôles.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
Les infections virales ou bactériennes peuvent provoquer des exacerbations de la BPCO. Il est donc recommandé aux patients de se faire vacciner contre la grippe et le pneumocoque.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
Certaines substances toxiques, autres que le tabac, peuvent aussi être à l'origine de la BPCO. Elles sont souvent rencontrées dans la pratique professionnelle (chantiers, usines?). La prise en charge de la BPCO implique l'évitement de ces substances. Il faudra également éviter de s'exposer aux pics de pollution, qui peuvent déclencher des exacerbations.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
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