La toux, l'essoufflement et les expectorations sont les principaux symptômes de la BPCO. Ils ne sont pas toujours considérés comme un signal d'alerte par le patient et sont généralement perçus trop tard. On observe souvent et rapidement une réduction de l'activité physique quotidienne qui s'accentue avec la gravité de la maladie. Chez les fumeurs, la toux et les expectorations (bronchite chronique) sont également fréquentes et banalisées. Mais ces symptômes peuvent parfois cacher une maladie plus sévère, la BPCO...
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
Les exacerbations sont des périodes d'accentuation brutale des symptômes, qu'on retrouve à tous les stades de la BPCO. Leur fréquence augmente toutefois avec la sévérité de l'obstruction. La toux et/ou l'essoufflement sont plus fréquents, la couleur ou le volume des expectorations se modifie, la respiration devient sifflante, une fièvre peut apparaître. Les exacerbations peuvent être favorisées par un pic de pollution ou une infection virale ou bactérienne, mais leur cause n'est pas toujours identifiable.
Les exacerbations doivent être immédiatement prises en charge par le médecin, qui pourra prescrire un traitement adéquat ou une hospitalisation. Les exacerbations peuvent en effet mettre le patient en danger. A terme, elles influencent négativement le pronostic vital. Un des buts du traitement de la BPCO est donc de limiter au maximum les épisodes d'exacerbation.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
En évoluant, la BPCO diminue les capacités du patient à faire de l'exercice et provoque des difficultés dans les activités quotidiennes. Elle affecte négativement la qualité de vie. Elle peut aussi avoir des répercussions sur l'aspect physique du patient: le thorax prend une forme de "tonneau", l'expiration s'allonge et certains muscles respiratoires (cou, ventre) sont plus sollicités au moment de la respiration. A cause de l'énergie dépensée lors des efforts respiratoires et du manque d'appétit, un amaigrissement est fréquent. A terme, la BPCO peut évoluer vers l'insuffisance respiratoire, qui nécessite un apport extérieur en oxygène. A ce stade, le taux de survie à 5 ans est inférieur à 50%.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
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