L'emphysème présent dans la BPCO provoque une perte d'élasticité des poumons. Les poumons, qui entourent les bronches, ont alors tendance à s'affaisser et à renforcer l'obstruction bronchique. Pour lutter contre ce phénomène, il est possible de "retendre" chirurgicalement les poumons en enlevant la partie la plus affectée de ceux-ci. Cette intervention est limitée à un groupe restreint de patients qui présentent un emphysème dans la partie haute des poumons avec une diminution importante des performances à l'exercice.
La transplantation pulmonaire est une intervention rare dans la BPCO. En Belgique, on en compte seulement une cinquantaine par an. En effet, la plupart des patients atteints de BPCO sont déjà âgés et dans un mauvais état de santé général. La greffe est donc particulièrement délicate. Elle est le plus souvent réservée aux patients avec un bon état de santé général.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
Les bronchodilatateurs constituent la pierre angulaire du traitement. Ils se présentent généralement sous la forme de médicaments à inhaler. Également utilisés dans le traitement de l'asthme, ces médicaments permettent d'ouvrir les bronches et de diminuer les symptômes. L'essoufflement à l'effort pourra ainsi être diminué. Il existe des bronchodilatateurs à courte durée d'action et à longue durée d'action. Les bronchodilatateurs à courte durée d'action sont utilisés ponctuellement en cas de plaintes aiguës comme de l'essoufflement. Les bronchodilatateurs à longue durée d'action sont, quant à eux, utilisés comme traitement à prendre tous les jours, à partir du stade modéré de la BPCO, dès que les plaintes sont présentes. Ils réduisent également la survenue des exacerbations et améliorent la qualité de vie.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
Les corticoïdes inhalés sont réservés aux BPCO sévères. Il s'agit en effet d'anti-inflammatoires puissants, qui permettent de réduire la survenue des exacerbations. Ils sont parfois combinés aux bronchodilatateurs, dans un même inhalateur. Les corticoïdes oraux sont réservés à une utilisation de courte durée (dix à quinze jours), uniquement en cas d'exacerbation sévère.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
Dans ses stades sévères, la BPCO peut entraîner une insuffisance respiratoire associée à un manque d'oxygène. Le patient a alors besoin d'un apport d'oxygène extérieur. L'oxygène peut se présenter sous forme de bonbonne ou de grand réservoir d'oxygène liquide ou être extrait de l'air ambiant grâce à une machine appelée "oxyconcentrateur". L'oxygénothérapie est contraignante puisqu'elle doit être pratiquée au moins 15 heures par jour, y compris pendant la nuit pour augmenter la durée de vie.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
La BPCO est une maladie chronique. Les dégâts causés dans l'appareil respiratoire sont malheureusement irréversibles. Si la BPCO ne peut donc pas se guérir, elle se traite. Le but du traitement consiste avant tout à limiter la fréquence et la gravité des exacerbations (nocives pour le pronostic vital) et à diminuer la sensation d'essoufflement qui freine le patient dans ses activités quotidiennes.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
Dès les stades précoces, le patient atteint de BPCO a tendance à réduire son activitéphysique. Malheureusement, ce manque d'exercice va à son tour accroître la fonte musculaire et participer à la dégradation de la fonction respiratoire. Il est donc essentiel de mettre en place avec le médecin et le kinésithérapeute un programme de revalidation. Celui-ci aura pour but de renforcer les muscles et de réduire l'essoufflement à l'effort. Une ergospirométrie (mesure des performances respiratoires à l'effort) est généralement réalisée de manière préliminaire afin d'établir ce programme personnalisé d'exercices (vélo, marche, natation...). Ces exercices doivent être proposés dès que le patient a des plaintes. Ils diminuent en effet les symptômes et réduisent également la survenue des exacerbations.
Le kinésithérapeute est un partenaire essentiel dans la prise en charge de la BPCO. Il va participer aux processus de revalidation et aider le patient à mieux vivre au quotidien.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
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