La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une affection respiratoire qui entraîne une obstruction des bronches. A l'origine, la BPCO est liée à un phénomène d'inflammation chronique des bronches et des poumons. Cette inflammation va peu à peu provoquer une augmentation de la sécrétion de mucus (substance qui protège normalement les muqueuses respiratoires) et une mauvaise excrétion de ce mucus par les cils pulmonaires. A terme, cette inflammation entraîne un rétrécissement des voies respiratoires, une destruction du tissu pulmonaire et finalement, une limitation du débit respiratoire (essoufflement). La BPCO peut donc être définie, au même titre que l'asthme, comme une maladie respiratoire obstructive et inflammatoire. À la différence de l'asthme, cependant, l'obstruction est ici largement irréversible.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
La respiration se produit en deux étapes: inspiration et expiration. A l'inspiration, l'air chargé en oxygène pénètre dans les poumons. Il passe dans la trachée, puis dans les bronches qui se ramifient en bronchioles. Les bronchioles se ramifient elles-mêmes en alvéoles pulmonaires, sortes de petits sacs qui assurent la transmission de l'oxygène vers les vaisseaux sanguins. A l'expiration, ces mêmes alvéoles se vident de l'air riche en gaz carbonique qu'elles ont récupéré via les vaisseaux sanguins. Les poumons, qui entourent les bronches, jouent un rôle de soufflet afin de faciliter ces échanges gazeux.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
L'emphysème est caractéristique de la BPCO. Il désigne la destruction des alvéoles pulmonaires responsables de la perte d'élasticité du poumon. Pratiquement, le poumon est une structure élastique qui agit sur les bronches comme les tendeurs autour d'une tente. La destruction des alvéoles entraîne donc un effondrement des bronches. Les alvéoles pulmonaires sont de petits sacs qui garantissent normalement les échanges gazeux (passage de l'oxygène dans le sang à l'inspiration, rejet du gaz carbonique dans l'air à l'expiration). Dans la BPCO, ces alvéoles sont en parties détruites, ce qui entraîne une mauvaise oxygénation du sang et une fermeture des bronches par la perte d'élasticité. De plus, les muscles respiratoires doivent fournir un effort supplémentaire pour assurer les échanges gazeux, ce qui entraîne un essoufflement (dyspnée).
Article réalisé avec la collaboration du Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre).
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